Test de Potionomics: Masterwork Edition réalisé sur Nintendo Switch à partir d’une version fournie par l’éditeur.
- Gestion
- Développé par Voracious Games | Édité par Marvelous
- PlayStation 5 | Xbox Series X | Nintendo Switch | PC – 22 octobre 2024
- Ne comporte pas de sous-titres en français – PEGI 16
- Toute l’actualité du jeu | de la série
Depuis le 22 octobre 2024, soit deux ans après son lancement sur PC, Potionomics fait son retour à l’occasion de Potionomics: Masterwork Edition, au prix de 29,99 €. Voracious Games ne compte pas abandonner son jeu de gestion, qui a reçu un accueil largement favorable, avec une édition améliorée. En plus d’une mise à jour gratuite pour les possesseurs de la version Steam, le titre est désormais disponible sur PlayStation 5, Xbox Series X et Nintendo Switch. Cette nouvelle mouture est-elle justifiée pour les utilisateurs l’ayant découvert à l’époque ?
Test de Potionomics: Masterwork Edition sur Nintendo Switch
Tout récemment diplômée d’une école d’alchimie, Sylvia hérite de la boutique de son oncle décédé sur l’île de Rafta. Malheureusement, ce dernier était criblé de dettes, forçant Sylvia à élaborer un plan pour se débarrasser de ce cadeau empoisonné : remporter les différentes compétitions d’alchimie locales aux prix fabuleux, afin de rembourser les créanciers. Sous les conseils du hibou Owl, Sylvia gagne peu à peu ses galons d’alchimiste tout en se liant d’amitié avec les habitants de l’île.
Des potions cartes en main
Potionomics se présente comme un jeu de gestion où chaque jour est divisé en plusieurs plages horaires, permettant de s’organiser comme on le souhaite. Le seul moyen pour Sylvia de gagner de l’argent, et de se préparer pour les compétitions ayant lieu tous les dix jours, est de concocter de nouvelles potions. Ces dernières sont définies par un mélange d’éléments précis issus de divers ingrédients. Cependant, Sylvia ne récolte pas elle-même ces ingrédients, comme dans la série des Atelier. Elle se fournit auprès d’autres marchands ou en finançant des expéditions pour la guilde d’aventuriers, par exemple.
Une fois les potions concoctées, le travail de Sylvia n’est pas terminé puisqu’elle doit ensuite les vendre. Les échanges avec les clients sont réalisés par le biais des mécaniques d’un deckbuilder, où le joueur utilise les cartes de sa main pour augmenter l’intérêt du client, tout en surveillant sa patience et le stress de Sylvia. En cas de succès, le prix de vente est plus élevé. L’argent ainsi gagné sert alors à obtenir de nouveaux ingrédients ou à améliorer la boutique de l’alchimiste. La boucle de gameplay est efficace et addictive : on se prend rapidement au jeu des négociations, tout en ayant suffisamment de liberté pour gérer son emploi du temps. Les nouvelles potions et les possibilités qui se débloquent au fil de la progression sont à souligner, tout comme le mode infini, nouveauté de cette Masterwork Edition, pour profiter plus longtemps des mécaniques.
L’alchimie des personnages
Potionomics brille également par sa galerie de personnages non-jouables. Chaque marchand, chaque rival a sa propre personnalité et sa propre histoire. Le joueur les découvre en passant du temps avec eux. Du flamboyant Baptiste au duo de chat-pirate, Salt & Pepper, en passant par, Quinn, vendeur asocial, le casting est mémorable. Échanger avec eux permet de débloquer de nouvelles cartes pour les négociations, chaque personnage étant centré sur un style de jeu bien précis : défensif, anti-stress, risqué, etc.
La présentation renforce la personnalité du casting. Les différentes réactions animées sont détaillées et plaisantes. Cette nouvelle version intègre un doublage collant parfaitement aux personnages. On regrette cependant que toute la partie sociale passe au second plan, quand le timing est plus serré et que la difficulté augmente. Les nouveaux modes de difficulté résolvent partiellement le problème, avec un mode cozy où passer du temps avec un PNJ ne fait pas passer le temps. Mais la problématique demeure en mode normal. À noter enfin que le portage Nintendo Switch n’est exempt de défauts. On observe notamment des baisses de framerate, des textures en retard et des bugs mineurs. Rien qui ne gâche l’expérience. Dommage qu’une si belle présentation rencontre quelques problèmes techniques, cependant.
Notre avis | 8
Potionomics: Masterwork Edition est la meilleure version pour découvrir le jeu de gestion de Voracious Games. Son gameplay prenant et son casting attachant sont toujours de la partie, accompagnés de différentes améliorations. Certaines répondent à des demandes des joueurs, comme la difficulté. D’autres capitalisent sur les points forts du jeu, tels le doublage et le mode infini. Certains défauts demeurent et le portage sur Nintendo Switch n’est pas irréprochable, mais l’expérience reste globalement addictive. On se réjouit donc des promesses d’un DLC, qui permettra d’interagir avec de nouveaux personnages. L’occasion, on l’espère, de replonger dans le quotidien d’alchimiste de Sylvia.
On aime
- La boucle de gameplay addictive
- Le casting haut en couleur
- Les améliorations de qualité de vie
On n’aime pas
- Le portage Nintendo Switch affiche des limites
- La partie sociale passe parfois au second plan
Merci d’avoir lu notre test de Potionomics: Masterwork Edition sur Nintendo Switch.
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