Test de Vader Immortal: A Star Wars VR Series réalisé sur Oculus Quest à partir d’une version commerciale.
- Aventure | Réalité virtuelle
- Développé par ILMxLAB | Édité par Disney Electronic Content | Distribué par Just For Games
- Episode I
PC | Quest – 21 mai 2019 - Episode II
PC | Quest – 25 septembre 2019 - Episode III
PC | Quest – 21 novembre 2019 - A Star Wars VR Series
PlayStation VR – 24 août 2020 - Sous-titré en français – PEGI 16
- Toute l’actualité du jeu | de la marque
Test de Vader Immortal: Episode III
26 juillet 2020
Suite et fin de la trilogie Star Wars d’ILMxLAB, Vader Immortal: Episode III sonne l’heure du grand rendez-vous avec l’antagoniste le plus emblématique du cinéma de science-fiction : Dark Vador. Après un premier épisode qui démarrait sur les chapeaux de roue et une suite hélas moins sensationnelle, le grand final contre le Seigneur Noir des Sith est-il aussi épique qu’espéré ?
Dans ce dernier épisode qui commence précisément où le second s’arrête, le joueur et son droïde gravissent enfin le château de Dark Vador pour empêcher ce dernier d’utiliser l’Étoile Blanche à mauvais escient. L’heure n’est plus à l’exposition ou à la narration mais à l’action avec un rythme encore supérieur à Vader Immortal: Episode II.
Le grand final contre le Seigneur Noir des Sith tient-il toutes ses promesses ?
D’ailleurs, il n’y a pour ainsi dire plus du tout d’énigme. Les séquences de gameplay consistent en une succession d’affrontements contre des soldats impériaux puis contre deux boss. Les bases du combat, qu’il s’agisse du maniement de l’épée laser ou de la Force, ont été enseignées dans les épisodes précédents. On est donc ici directement plongé dans la bataille et tant mieux.
La vague la plus importante de stromtroopers est intéressante puisqu’elle permet d’utiliser son épée, la Force pour projeter ses ennemis, mais aussi d’utiliser des explosifs ou les blasters des adversaires pour se défendre. On regrette un peu que les combats de boss soient si mécaniques toutefois. On affronte d’abord un chasseur TIE au motif d’attaque extrêmement répétitif et caricatural. quant à Dark Vador, il se contente de donner de grands coups de sabre avec une raideur inquiétante. Il ne tente jamais un déplacement, un saut ou quoi que ce soit pour rendre le duel aussi iconique que le sommet de la forteresse où il se déroule.
L’effet « waouh » du premier épisode n’est plus aussi prononcé. Mais on retrouve dans Vader Immortal: Episode III une sensation de grandeur extrêmement probante. C’est-à-dire que l’on peut apercevoir en contrebas des dizaines d’unités combattre. Le déploiement d’un AT-Walker sous nos yeux fait mouche. On prend aussi conscience de l’immensité du château de Dark Vador quand on lève les yeux pour apercevoir le sommet au loin.
Les à-côtés sont-ils les mêmes que dans les précédents épisodes ?
Comme les deux autres volets avant lui, Vader Immortal: Episode III est très court puisqu’il se termine en une demi-heure environ. Un dojo pour sabre laser III (au sommet de la forteresse) permet de prolonger le plaisir avec de nombreux défis. Mais la campagne reste un peu frustrante. Au moins, celle-ci ne se termine pas sur un cliffhanger et conclut définitivement la trilogie.
Dans sa globalité, la série Vader Immortal ne manque pas d’intérêt en tant qu’expérience VR à sensations fortes et pour l’histoire sous licence Star Wars qu’elle narre. On regrette que le gameplay soit aussi pauvre et que les épisodes soient aussi courts puisque la trilogie se parcourt en moins de deux heures, bout à bout, sans compter les dojos additionnels. ILMxLAB réussit toutefois le pari de nous immerger dans l’univers de la saga avec une première expérience en réalité virtuelle riche en sensations. On espère désormais que son projet suivant, Star Wars: Tales from the Galaxy’s Edge, se montre plus permissif aux niveaux des interaction et de l’exploration.
Lire aussi | Test de Star Wars: Tales from the Galaxy’s Edge
Test de Vader Immortal: Episode II
14 mai 2020
Deuxième épisode de la trilogie Vader Immortal sous licence officielle Star Wars, le bien-nommé Vader Immortal: Episode II prolonge les péripéties de Dark Vador et du joueur au cœur de la planète de lave Mustafar. Cette suite directe en réalité virtuelle reprend très exactement où s’arrête l’épisode pilote. Après un premier volet sensationnel à tout point de vue et qui démarrait sur les chapeaux de roue, l’effet de surprise fonctionne-t-il toujours avec Vader Immortal: Episode II ?
Et bien pas tout à fait. ILMxLAB ne réalise pas ce tour de force. On retrouve avec plaisir les sensations de Vader Immortal: Episode I qui introduisait ses mécaniques avec parcimonie au long des quarante-cinq minutes de l’aventure. Malheureusement, Vader Immortal: Episode II n’en ajoute pas. Il se contente, dans les grandes lignes, de reproduire celles du précédent épisode. Quelques combats ici et là et un peu d’escalade sont les seules activités proposées pendant le jeu. Cette deuxième partie donne l’impression d’un manque d’inspiration. Elle ne propose d’ailleurs plus d’énigmes où manipuler des mécanismes ou des objets.
L’introduction de la Force change-t-elle l’approche de Vader Immortal: A Star Wars VR Series ?
Toutefois, il faut admettre que le rythme est toujours mené tambour battant. On ne reste guère plus de quelques minutes dans les salles qui s’enchaînent à grande allure. On n’a pas vraiment l’occasion de se poser pour profiter des environnements toujours aussi saisissants. Le joueur est toujours à la recherche de l’Étoile Blanche, l’artefact convoité par le Seigneur Noir des Sith. Mais quelques obstacles se dressent devant lui et notamment un énorme Darkghast qui fait office de Nemesis de cet épisode. Cette sorte de Rancor est plus impressionnante que réellement dangereuse.
Pour combattre, ILMxLAB introduit une nouvelle capacité, chère aux Jedi, aux Sith, mais aussi aux fans de Star Wars : la Force. En plus du sabre laser (ou de la magnifique épée laser, en l’occurrence) que l’on manie d’une main, on peut soulever un ennemi, un rocher ou un explosif de l’autre et l’envoyer valdinguer. Cependant, l’acte en lui-même manque un peu de précision, même si on s’y fait plutôt rapidement.
Ce deuxième épisode est-il toujours aussi court ?
Et il ne faut pas traîner de toute façon puisque l’épisode est encore plus court que Vader Immortal: Episode I. Quand la musique de fin retentit et que les crédits s’affichent dans le casque, on n’en croit pas nos yeux. Il ne faut que trente petites minutes environ pour le terminer, alors même que l’épisode donne l’impression de réellement se mettre en route ! On accepte très volontiers le concept « d’expérience » en réalité virtuelle. Mais on reste tout de même sur notre faim.
Comme pour Vader Immortal: Episode I, Vader Immortal: Episode II propose un dojo pour manier le sabre laser et la Force, cette fois-ci. Pas moins de quarante missions s’offrent aux joueurs désireux de prolonger l’expérience. Obtenir les trois étoiles dans chacune d’entre elles n’est pas si simple. Néanmoins, on ne cache pas une pointe de déception après un premier épisode à couper le souffle. Vader Immortal: Episode II ressemble avant toute chose à un épisode de transition jusqu’à Vader Immortal: Episode III.
Test de Vader Immortal: Episode I
11 mars 2020
Vader Immortal: Episode I, sous-titré « A Star Wars VR Series », a l’ambition de transporter l’univers de Lucasfilm en réalité virtuelle. Après tout, qui n’a pas rêvé de manier un authentique sabre laser après la découverte de Beat Saber ? Le Quest, le casque de réalité virtuelle auquel il est principalement dédié, est-il suffisamment armé pour faire honneur à la saga Star Wars ? Il permet en tout cas de réaliser le rêve fou de nombreux fans.
Vader Immortal: Episode I se déroule pendant la première trilogie et il s’appuie sur les bandes dessinées Dark Vador : Le Seigneur Noir des Sith. Le joueur incarne un contrebandier intercepté par l’Empire parce qu’il pourrait être la clé d’un artefact. Son vaisseau se retrouvant cloué au sol dans la forteresse de Vador sur Mustafar, le joueur tente de s’échapper avec l’aide d’une prêtresse.
Peut-on librement manier un sabre laser ?
La jouabilité est très simple puisqu’elle ne permet de réaliser que quelques actions sommaires : manipuler des objets, résoudre des énigmes ou escalader des échelles. Gare à la cinétose pour ces dernières. Le jeu est parfaitement linéaire et ne propose aucune boucle de gameplay particulière. On ne s’ennuie cependant jamais car on ne reste pas plus de deux minutes sur la même action.
Évidemment, Vader Immortal: Episode I est aussi et surtout l’occasion de manier un authentique sabre laser. Son contrôle est extrêmement précis. On s’en sert non seulement pour combattre mais aussi pour déjouer les tirs de blaster des soldats impériaux. On regrette néanmoins qu’il n’y ait que trop peu de combats au cours de l’épisode et qu’ils soient tous regroupés dans les dernières minutes.
A-t-on l’impression de faire partie de l’univers Star Wars ?
La réussite de Vader Immortal: Episode I réside dans son immersion, si satisfaisante que l’on a réellement l’impression de faire partie de l’univers Star Wars. La sensation de grandeur est notamment saisissante, que ce soit l’arrivée sur Mustafar ou la traversée d’une immense caverne dont on s’émerveille. Les environnements sont magnifiques malgré les faibles capacités du Quest et la mise en scène est très soignée. On pense à l’entrée en scène de Dark Vador, plus théâtrale que jamais. Les doublages (uniquement en anglais et sans sous-titrage) sont aussi convaincants grâce au coffre de Scott Lawrence. Les effets sonores officiels et familiers renforcent la cohérence.
Le joueur peut choisir entre différentes options de confort, avec la possibilité de se téléporter ou de se déplacer, selon sa sensibilité à la cinétose. On peut également jouer assis ou debout, ce que l’on conseille vivement pour l’immersion en sachant que le jeu ne dure pas plus d’une heure. Dans l’ensemble, Vader Immortal: Episode I est plutôt confortable. Mais il inclut plusieurs séquences d’escalade, attention donc aux mouvements verticaux.
S’agit-il d’un véritable jeu ou d’une simple expérience en VR ?
Le jeu est hélas plutôt court puisqu’il ne dure que quarante-cinq minutes environ. Il faut le prendre comme une attraction à sensations fortes sous licence Star Wars plutôt qu’un « véritable » jeu vidéo. Mais ceux qui ont envie d’approfondir leurs capacités au sabre seront ravis d’apprendre qu’un mode « dojo Jedi » prolonge l’expérience. On y prend part à de multiples affrontements au sabre laser, avant de plonger dans l’Episode II.
Notre avis | 7
Vader Immortal: A Star Wars VR Series est une trilogie aussi frustrante qu’impressionnante. Bien sûr, on s’émerveille de cet univers si familier en réalité virtuelle. Plusieurs scènes coupent le souffle et le rythme est mené tambour battant. Mais on ne peut pas véritablement s’arrêter pour profiter de la découverte. De toute façon, le jeu est trop linéaire pour se promener dans ses décors. Il s’agit avant tout d’une expérience VR et non pas d’un véritable jeu d’action. Les épisodes sont courts et leurs mécaniques sont finalement assez pauvres, malgré le plaisir que procure le maniement d’un sabre laser et de la fameuse Force. Vader Immortal: A Star Wars VR Series reste toutefois une excellente introduction à la réalité virtuelle.