Test de Pupperazzi réalisé le 20 janvier 2022.
Les jeux de photographie ont le vent en poupe. Rien qu’en 2021, on peut au moins citer New Pokémon Snap, TOEM, Beasts of Maravilla Island et The Good Life. En ce début d’année, Sundae Month (Diaries of a Spaceport Janitor) propose une expérience du même genre : Pupperazzi. Dans celui-ci, il n’est question que de chiens à prendre en photo dans un univers richement coloré et curieusement relaxant.
Versions | Sortie | Développeur | Éditeur | Prix |
---|---|---|---|---|
PC | 20/01/2022 | Sundae Month | Kitfox Games | N/C |
Xbox One | 20/01/2022 | Sundae Month | Kitfox Games | N/C |
Sommaire du test de Pupperazzi
- Qu’est-ce que Pupperazzi ?
- L’univers du jeu est-il vraiment peuplé de chiens uniquement ?
- Existe-t-il d’autres activités que la photographie ?
- Combien de temps faut-il pour terminer Pupperazzi ?
- Pourquoi le titre est-il si relaxant ?
Qu’est-ce que Pupperazzi ?
Pupperazzi est un jeu de photographie de chiens. On y incarne un appareil photo bipède dont le seul rôle est de réaliser toutes sortes de clichés. En accomplissant des quêtes, on déverrouille de nouveaux biomes, des objets pour interagir avec les sujets et de l’équipement. On obtient notamment de nouveaux objectifs (pixellisé, fish-eye) ainsi que de multiples pellicules pour modifier le style. Les possibilités sont finalement assez nombreuses, même si, la plupart du temps, on ne réalise que des photos de chiens.
Les quêtes prennent différentes formes toutefois. On doit par exemple photographier un chien sur un vélo, puis un autre qui réalise des figures de skateboard. On doit aussi trouver et attirer un dalmatien timide ou déguiser un autre pour Halloween. Parfois et plus rarement, on est aussi amené à photographier un décor en se situant à un endroit précis comme tout en haut d’un escalier de sécurité. Les situations sont en fin de compte assez variées.
En plus des quêtes, le joueur possède un album de collection : la Puppypédie. L’ouvrage recense toutes les races croisées et photographiées intra-jeu, ainsi que certaines situations spécifiques. Au total, le joueur doit prendre cinquante-huit photos pour le remplir. Les titres des cases aident à comprendre ce que l’on doit chercher : « aboiement », « beagle », « bichon frisé », « yeux fermés »… Par ailleurs, on peut enfin sauvegarder ses photos préférées.
L’univers du jeu est-il vraiment peuplé de chiens uniquement ?
L’univers de Pupperazzi est composé à plus de 90% de chiens, si l’on excepte les deux ou trois canards et oiseaux, ainsi que les quelques « humains » que l’on croise. On peut les caresser, jouer avec et les habiller, mais les interactions se révèlent en réalité très limitées. Il n’existe notamment aucune forme de relation sociale avec les chiens. On ne peut par exemple pas choisir leurs noms et on s’y attache donc difficilement, en comparaison avec un jeu comme Nintendogs.
Le monde paraît donc un peu étrange en l’absence d’autres espèces, et notamment de… chats. Il faut accepter le côté loufoque de celui-ci, entre autres renforcé par les musiques dans la veine de Pikuniku et l’absence d’animations. Les chiens ne se déplacent pas en marchant mais en sautillant, comme de petites figurines toutes rigides. On s’en amuse quand un petit teckel va chercher sa baballe, mais on reconnaît aussi que la prestance d’un digne berger allemand en prend un coup.
On regrette surtout l’absence d’une campagne scénarisée. Le joueur enchaîne des quêtes qui n’ont que très peu de liens entre elles, de façon mécanique la plupart du temps. On n’a pas de véritable objectif, sinon augmenter son nombre de followers. Quelques personnages semblent pourtant sortir du lot, mais rien n’explique les tenants et les aboutissants de Pupperazzi.
Existe-t-il d’autres activités que la photographie ?
Dans Pupperazzi, on ne peut malheureusement pas faire grand-chose d’autre que des photos de chiens. Les interactions ne sont pas nombreuses et n’ont pas beaucoup d’intérêt non plus. On peut bel et bien lancer un jouet ou caresser les chiens, mais ça n’a pas d’effet long terme particulier. On aurait aimé pouvoir prendre l’un d’entre eux sous son aile et augmenter ses statistiques, comme les Chaos de Sonic Adventure 2. Ou pourquoi pas leur faire passer différents concours ?
En plus, le jeu possède un réseau social interne où publier ses photos. Il y avait matière à creuser l’idée pour proposer, une fois encore, d’autres activités et d’autres façons d’appréhender les chiens. Mais finalement, il sert surtout à jalonner la progression car certaines quêtes n’apparaissent qu’après un nombre spécifique d’abonnés.
Malgré tout, les joueurs créatifs trouveront sans doute de quoi laisser parler leur imagination. Dès lors que l’on a déverrouillé l’ensemble des objectifs et des filtres, il est possible de réaliser des clichés très originaux. Comme on peut facilement changer la tenue des chiens, on n’a aucune peine à les mettre en scène. On peut d’ailleurs choisir sa photo préférée dans la Puppypédie alors on peut quasiment se créer son album de photos de chiens sur mesure.
Combien de temps faut-il pour terminer Pupperazzi ?
Pupperazzi est un jeu que l’on peut terminer assez rapidement. Il faut compter entre trois et quatre heures pour que s’affichent les crédits de fin. Il reste tout de même du contenu après avoir terminé un run. Le jeu est découpé en cinq niveaux qui, eux-mêmes, sont divisés en quatre horaires. Hormis le dernier biome, on peut les visiter le matin, en journée, en fin d’après-midi ou pendant la nuit avec, chacun, leurs événements. Certaines photos ne peuvent effectivement être réalisées qu’à tel ou tel moment de la journée.
Cela dit, compléter l’ensemble des quêtes ne demande pas beaucoup plus de temps car elles sont en fin de compte assez simples. Remplir la Puppypédie rallonge légèrement l’expérience, tout comme on peut prendre le temps de réaliser de belles photos, par pur plaisir. Mais Pupperazzi reste assez court, ce que l’on apprécie parce qu’augmenter le nombre d’heures aux dépens du plaisir de jeu aurait amoindri l’aspect relaxant du titre.
Pourquoi le titre est-il si relaxant ?
La plus grande force de Pupperazzi est de s’avérer extrêmement relaxant. On progresse sans aucune difficulté dans le titre car les quêtes sont faciles, mais aussi parce que les contrôles sont finalement très simples. Aux clavier/souris ou à la manette, prendre des photos est un jeu d’enfant. Il est d’ailleurs extrêmement rare que l’on ne puisse pas rendre un cliché à cause d’un mauvais cadrage. Le titre est assez permissif et les développeurs ont surtout favorisé le plaisir de jeu.
Et si on expliquait ci-dessus regretter l’absence d’une campagne ou un monde qui manque de profondeur, la simplicité de l’univers permet aussi de s’y plonger sans trop s’investir. Les amateurs de collectathon peuvent véritablement poser le cerveau à l’entrée et enchaîner les quêtes avec une grande fluidité. Par ailleurs, les graphismes bigarrés et l’humour omniprésent font mouche et rendent Pupperazzi plutôt attachant. À condition d’apprécier nos amis les bêtes, bien évidemment.
Merci pour votre lecture du test de Pupperazzi.
À propos du test de Pupperazzi
Test de Pupperazzi réalisé à partir d’une version fournie par l’éditeur sur PC. Le test a été réalisé sur la configuration suivante : Ryzen 7 3700X, 32 Go de RAM, GeForce RTX 2070 8 Go.