Test réalisé à partir d’une version fournie par l’éditeur sur PC (Ryzen 5 3600X, 32 Go de RAM, GeForce RTX 2070 Super)
Développé par KT Racing et édité par Nacon
Sorti le 3 septembre 2020 et disponible sur PlayStation 4, Xbox One et PC (également prévu sur PlayStation 5 et Xbox Series X)
Interface | Français / Anglais / Italien / Allemand / Espagnol / Polonais / Portugais / Russe / Chinois / Coréen / Japonais / Arabe |
Audio | Français / Anglais / Allemand / Espagnol / Italien / Chinois |
Sous-titres |
Les jeux de rallye se suivent et se ressemblent, on distingue toutefois deux écuries aux philosophies très différentes. D’un côté, Dirt Rally 2.0 de Codemasters propose un gameplay extrêmement exigeant. De l’autre, la série WRC développé par KT Racing (alias Kylotonn) est largement plus accessible, comme on a pu le constater avec l’excellent WRC 8 sorti l’année dernière. Justement, WRC 9 propose-t-il suffisamment d’améliorations pour signer une nouvelle saison ?
WRC 9 propose un mode carrière ultra complet qui reste, dans les grandes lignes, similaire à celui de WRC 8. L’habillage tout comme les fonctionnalités n’ont que peu évolué. Il est toujours possible de gérer son planning, son équipe et son budget. Le choix du championnat de départ est laissé au joueur, il faut juste garder à l’esprit que commencer en WRC n’est pas possible. Il faut d’abord effectuer au minimum une saison en WRC 2 (ou WRC Junior) pour espérer défier les plus grands.
Très complet, le mode carrière occupe les amateurs de la discipline pendant de longues heures. Le jeu propose aussi un très grand nombre de spéciales (une centaine dont 35 inédites) et les divers éléments de gestion ainsi que la modularité du calendrier apportent de la diversité dans le mode carrière. Le planning laisse le libre choix entre spéciales, entraînements, repos ou essais constructeurs. Ces derniers sont à ne pas négliger puisqu’ils permettent de glaner des points, indispensables pour signer des contrats avec de meilleures marques de véhicules.
Le plus gros ajout de WRC 9 se trouve dans le jeu multi. Il est possible de créer des championnats entièrement personnalisés et jouables en ligne dans le mode Club. Il s’agit d’un mode asynchrone où les participants n’ont pas l’obligation d’être connectés en même temps pour concourir. L’administrateur y fixe les règles et chacun est libre d’arpenter le championnat selon ses propres disponibilités.
Plus que jamais, WRC 9 prend un virage en ligne et communautaire. Les modes de jeu par Internet sont nombreux mais il est aussi possible d’y jouer à deux sur le même écran. WRC 9 propose toujours des événements ponctuels, qui apparaissent directement sur le menu d’accueil, afin d’augmenter les activités disponibles dans le jeu, conférant à WRC 9 une durée de vie gargantuesque. Entre les modes solo et les contenus en ligne, il y a largement de quoi s’occuper toute la saison.
De son côté, la conduite de WRC 9 gagne en finesse. Dans les opus précédents, on avait parfois l’impression de piloter sur « des rails ». Ce n’est plus du tout le cas dans cette nouvelle édition. On ressent parfaitement les survirages et sous-virages et les indications fournies par le copilote sont très précises et ne laissent aucune place au doute.
Les sensations sont excellentes et le jeu propose toujours d’adapter les aides à la conduite au niveau de l’utilisateur, faisant de WRC 9 un titre très accessible. Parcourir les nombreuses spéciales est toujours un plaisir, grâce au système de jeu accessible et profond, pouvant parfaitement convenir à des types de joueurs aux exigences très différentes.