Test de void tRrLM(); //Void Terrarium réalisé sur PlayStation 4 à partir d’une version fournie par le distributeur.
- Donjon Mystère
- Développé par Nippon Ichi Software | Édité par NIS America | Distribué par Koch Media
- void tRrLM(); //Void Terrarium
10 juillet 2020 – PlayStation 4 | Switch - void tRrLM();++ //Void Terrarium++
21 mai 2021 – PlayStation 5 - Ne comporte pas de sous-titres en français – PEGI 7
- Toute l’actualité du jeu | de la série
Derrière son titre énigmatique, void tRrLM(); //Void Terrarium, le nouveau projet de Nippon Ichi Software, abrite en réalité un Donjon Mystère dans la plus grande tradition du genre. Celui-ci envoie ses joueurs en quête de ressources dans ses labyrinthes, encore et encore, ad vitam æternam. Si les amateurs du genre seront aux anges, les joueurs non-initiés ne risquent-ils pas de trouver la boucle trop répétitive ?
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Test de void tRrLM(); //Void Terrarium sur PlayStation 4
Dans void tRrLM(); //Void Terrarium, le joueur incarne un petit robot dans un monde où l’humanité a succombé à une épidémie fongique. Toute l’humanité ? Non. En déambulant dans une ferraillerie, notre petit automate rencontre une jeune humaine en mauvaise santé ainsi qu’une intelligence artificielle immobile mais vive d’esprit. Avec cette dernière, il est décidé de tout mettre en œuvre pour soigner la petite fille et lui offrir un avenir radieux.
S’agit-il d’un Donjon Mystère comme ceux que réalise Spike Chunsoft ?
Pour ce faire, il revient au joueur de récolter des ressources pour lui fabriquer des médicaments ou améliorer le terrarium où elle habite. Donjon Mystère oblige, on explore des donjons avec tous les poncifs du genre. Les étages sont aléatoires, chaque pas compte pour un tour et les statistiques du robot sont remises à zéro à chaque fin d’expédition. Attention, void tRrLM(); //Void Terrarium n’est pas aussi tendre que Pokémon Donjon Mystère ou Chocobo’s Mystery Dungeon. On y meurt très souvent et il faut un minimum de planification pour ne pas tomber en panne de batterie ou sous les coups de puissants adversaires.
Il est toutefois possible d’augmenter les statistiques du robot de façon permanente grâce à l’artisanat. Tout void tRrLM(); //Void Terrarium se développe autour de la construction. Grâce aux ressources et aux objets récoltés dans les donjons et à l’aide de plans, le joueur peut fabriquer de nouveaux objets. Ils servent à meubler, décorer et aménager le terrarium ou pour la petite Toriko : jouets, peluches etc. Et à chaque fois que le joueur fabrique un objet pour la première fois, il obtient un bonus associé comme cinq points de vie supplémentaires, une amélioration de sa défense ou l’agrandissement de l’inventaire.
Comment void tRrLM(); //Void Terrarium rompt-il la monotonie de l’exploration ?
Comme Omega Labyrinth Life permettait de s’occuper de jardins fleuris entre les donjons, void tRrLM(); //Void Terrarium requiert que l’on s’occupe de Toriko et de son habitat. Il n’y a cependant pas d’activités annexes. On ne prend jamais congé de la petite fille puisque l’on déverrouille rapidement le Pet Nanny, accessoire très similaire au célèbre Tamagotchi. Une fenêtre en bas à gauche permet de surveiller sa santé, son hygiène (représentée par de petites crottes) et même son ennui. Toriko apparaît en pixel art dans un tout petit écran et elle peut demander l’attention du joueur à tout moment, parce qu’elle a faim ou parce qu’elle veut jouer, par exemple. En échange de points de batterie, il est alors possible d’interagir avec elle à distance.
Mais il ne faut pas s’y tromper. On passe la majorité de void tRrLM(); //Void Terrarium dans les donjons à tenter d’atteindre l’étage le plus profond. Il faut parfois des heures pour arriver au quinzième sous-sol d’une zone après de très, très nombreux échecs. Comme avec Yomawari: Night Alone avant lui, il ne faut pas se laisser berner par l’aspect « mignon » de ses graphismes. void tRrLM(); //Void Terrarium est intransigeant, impitoyable et itératif. Pour les amateurs de Donjon Mystère, il se révèle aussi profond, touchant et incroyablement hypnotisant.
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Notre avis | 7
Avec void tRrLM(); //Void Terrarium, Nippon Ichi Software prouve que le Donjon Mystère n’est pas la chasse gardée de Spike Chunsoft. Son rogue-like s’approprie tous les codes du genre avec intelligence et n’a rien à envier à un Shiren the Wanderer. Au fil de ses expéditions, le joueur doit récolter toutes sortes de ressources pour fabriquer de multiples objets et prendre soin de Toriko. S’occuper de la petite humaine constitue d’ailleurs un pan du gameplay à part entière. On doit bien sûr la soigner pour qu’elle ne tombe pas malade, mais aussi décorer son terrarium pour s’assurer de son bonheur. Mais attention à ne pas tomber dans le piège de son esthétique kawaii. void tRrLM(); //Void Terrarium reste extrêmement exigeant et on meurt en boucle, jamais bredouille toutefois. On regrette seulement que l’éditeur n’ait pas localisé le jeu, extrêmement volubile.