Test d’« Omega Labyrinth Life » sur PC. Un clone de « Donjon Mystère » relaxant mais au fan service parfois excessif

Test d’Omega Labyrinth Life réalisé sur PC à partir d’une version fournie par l’éditeur.

Le premier Omega Labyrinth (ω Labyrinth pour les intimes) n’a pas eu la chance d’atteindre le continent européen. PQube a pourtant tenté de l’importer. Il faut dire que des jeunes femmes qui arpentent des donjons et dont la taille de la poitrine augmente en même temps que leurs points d’expérience ont de quoi surprendre. Sous l’impulsion de D3 Publisher, sa suite Omega Labyrinth Life a réussi à se frayer un chemin jusqu’à chez nous presque sans censure, si ce n’est la version PlayStation 4 amputée de l’aspect fan service. Cette sortie donne donc l’occasion de découvrir ce Donjon Mystère dans un but purement informatif, que tout le monde se rassure. Quelles qualités ludiques se cachent en réalité derrière son habillage ecchi ?

Plus loin | Lire aussi le test de Taikenban

Test d’Omega Labyrinth Life sur PC

Avec un spécialiste du jeu de rôle comme Matrix Software à la baguette, il ne faisait aucun doute qu’Omega Labyrinth Life serait au minimum plaisant à jouer. On y incarne la jeune Hinata Akatsuki qui rejoint l’Académie pour filles de Belles Fleurs renommée pour ses jardins luxuriants. Tous les personnages sont majeurs nous précise-t-on avant tout. Dès son arrivée, toutes les fleurs de l’école fanent subitement et Hinata et ses camarades de classe doivent fouiller des cavernes sous-terraines pour en découvrir la cause.

Un Donjon Mystère simplifié

Le jeu est découpé en différentes missions dans des donjons à génération procédurale. Omega Labyrinth Life se joue comme un Donjon Mystère. À chaque action, les ennemis se déplacent de case en case ou attaquent. On retrouve les différents poncifs du genre dont la barre de faim, sous-titrée « Belly » et de nombreux pièges au sol.

L’une des caractéristiques du genre est qu’à chaque fois que l’on quitte un donjon, le niveau des personnages retombe à zéro. On ne garde que son butin, qui se volatilise par ailleurs en cas de défaite, et ses techniques. En traversant les étages, nos héroïnes gagnent des niveaux et, c’est la promesse initiale d’Omega Labyrinth Life, de la Puissance ω qui augment la taille des seins de nos combattantes jusqu’à en craquer leurs chemisiers. Cela est avant tout « esthétique » puisque ça n’a qu’une faible incidence sur les combats.

Un côté jardinage relaxant

En dehors des donjons, nos académiciennes s’occupent des plantes pour restaurer les jardins de Belles Fleurs. L’héroïne sème des graines et les arrose à l’aide de gouttelettes issues, eh bien, d’un mini-jeu que la bienséance ne nous permet pas de décrire. Sachez seulement que chacune possède son propre nectar. À mesure que l’on progresse, l’Académie offre de plus en plus de services, utiles pour explorer les donjons, dont un « synthétiseur » permettant de fusionner des objets ou un SPA qui octroie différents buffs et des illustrations opportunes.

Un fan service excessif

Côté fan service, Omega Labyrinth Life en fait peut-être trop avec des mini-jeux qui n’ont pas forcément besoin d’autant de représentations mammaires pour fonctionner. Par exemple, pour expertiser un objet inconnu, nos académiciennes doivent le palper au creux du sillon de leur décolleté. À certains moments, un traditionnel pierre-feuille-ciseaux est remplacé par un équivalent où l’orientation des seins remplace les signes traditionnels, ce qui complique la chose et embarrasse plus que ça n’amuse.

Néanmoins, les amateurs d’illustrations friponnes seront ravis de l’importante galerie à déverrouiller, jamais trop explicite. Et que l’on apprécie ou pas l’opulence de courbes, il faut bien admettre qu’Omega Labyrinth Life est de toute façon un jeu très agréable et reposant. Il est suffisamment bien construit pour qu’on le pratique par petites sessions.

Note sur les différentes versions

Sur PlayStation 4 et conformément à la politique de Sony sur les contenus adulte (et qui ne concernent pas certains contenus ultra-violents), le jeu a été censuré de tous ses mini-jeux et artworks évocateurs. Cela ne l’empêche pas de parfaitement fonctionner. Pour l’occasion, le titre a également été renommé Labyrinth Life, sans le préfixe Omega (ω). Les versions PC et Switch sont cependant non-censurées, aussi étonnant que cela puisse paraître pour ceux qui ont connu le Nintendo d’antan.

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