Test de SCHiM réalisé sur PC à partir d’une version fournie par l’éditeur.
- Plateforme | Réflexion
- Développé par Ewoud van der Werf et Nils Slijkerman | Édité par Extra Nice et PLAYISM
- PlayStation 5 | PlayStation 4 | Xbox Series X | Xbox One | Nintendo Switch | PC – 18 juillet 2024
- Sous-titré en français – PEGI 3
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Après s’être fait remarquer sur les salons et lors des conférences, SCHiM est disponible au téléchargement depuis le 18 juillet 2024. Le jeu de réflexion indépendant se trouve sur PlayStation 5, PlayStation 4, Xbox Series X, Xbox One, Nintendo Switch et PC au prix de 24,99 €. Difficile de passer inaperçu avec sa direction artistique singulière et son concept original, qui ne ressemble à aucun autre jeu de plateforme. Mais son concept prometteur s’essouffle malheureusement sur la longueur.
Test de SCHiM sur PC
Entre plateforme et réflexion
Dans SCHiM, le joueur incarne une créature éponyme, vivant dans l’ombre de tous les animaux, objets et personnes. Séparé de l’être humain auquel il est lié, cet esprit se lance dans une course-poursuite pour le retrouver, traversant une période difficile de sa vie. À cet effet, le « schim » saute d’une ombre à l’autre pour atteindre la fin de chaque saynète, en vue isométrique, rythmant la progression. Pour faciliter la lisibilité, la caméra pivote de quatre-vingt-dix degrés. On bénéficie également d’un deuxième saut, plus court, pour rattraper une erreur. Des points de contrôle sont d’ailleurs placés à intervalles réguliers dans les niveaux.
Le concept oscille ainsi entre plateforme et réflexion, l’utilisateur recherchant le meilleur moyen de rejoindre l’objectif des différentes scènes. Ce principe de gameplay fonctionne et on prend du plaisir à enchaîner les sauts malgré quelques accrocs. La vue permettant d’indiquer la direction générale s’emmêle parfois les pinceaux, et les angles de caméra se révèlent peu pratiques. Pour accompagner cette aventure sans le moindre dialogue, les développeurs ont opté pour une direction artistique minimaliste. Elle évoque echochrome, avec des musiques relaxantes et des palettes de couleur variées.
Un manque de variété manifeste
Comme tous les titres au concept unique, SCHiM cherche à se diversifier. Les scènes se déroulent dans des décors variés : ville, usine, campagne etc. Certains niveaux se passent de nuit, et les lumières artificielles, plus limitées, ont naturellement un impact sur les possibilités de saut. À cela s’ajoute les interactions avec les différents éléments, occasionnant de petites animations ou des événements plus importants : feux tricolores modifiant la circulation, parasols permettant de se propulser… Cependant, les scènes sortent trop rarement du schéma « rejoindre le moyen de locomotion suivant pour atteindre la prochaine zone où se dirige notre être humain » pour briser la routine qui s’installe.
Les soixante niveaux de SCHiM forment dès lors un paradoxe. Bien que le titre se termine en moins de trois heures, des longueurs se font ressentir quand on traverse le jeu d’une traite. Les petits problèmes de gameplay finissent par peser dans cette situation. On recommande d’en profiter lors de très courtes sessions pour éviter de se lasser, et de profiter plus tard des nouvelles options de difficulté qui se débloquent une fois le jeu terminé. On doit alors traverser l’ensemble de l’aventure sans recourir au saut supplémentaire et aux points de contrôle.
Plus loin | [AVIS] SCHIM (Taikenban)
Notre avis | 6
SCHiM est aussi intéressant que frustrant. Son idée de départ et sa direction artistique donnent envie de suivre le petit esprit à travers les différents tableaux. Malheureusement, il ne parvient pas à dépasser son concept malgré sa bonne volonté, laissant place à une certaine lassitude. Si on ne passe pas un mauvais moment, on regrette que le jeu ne soit pas plus « fou » dans ses idées et mieux rythmé dans sa progression.
On aime
- L’originalité du concept
- La direction artistique minimaliste
- La volonté de varier les situations
On n’aime pas
- La répétition qui s’installe
- Quelques accrocs de gameplay
Merci d’avoir lu notre test de SCHiM sur PC.
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