Test réalisé à partir d’une version fournie par Koch Media sur PC (Ryzen 7 3700X, 32 Go de RAM, GeForce RTX 2070 8 Go)
Développé par Gaming Minds Studios, édité par Kalypso Media et distribué par Koch Media
Sorti le 7 août 2020 et disponible sur PlayStation 4, Xbox One et PC
Interface | Français / Anglais / Allemand / Espagnol / Italien / Russe / Chinois |
Audio | Français / Anglais / Allemand / Espagnol / Russe |
Sous-titres | Français / Anglais / Allemand / Espagnol / Italien / Russe / Chinois |
Depuis sa sortie en 2018, Railway Empire, le jeu de gestion ferroviaire, ne cesse d’enrichir son contenu. Les développeurs de Gaming Minds Studios ont déployé de nombreuses mises à jour et extensions pour étoffer les cartes du jeu de base. Railway Empire: Complete Collection regroupe l’ensemble des huit DLC sortis depuis jusqu’à maintenant sous la forme d’une collection. Comment ces extensions font-elles voyager, jusqu’à profondément changer l’expérience, tout en se basant sur la même structure d’origine ?
Dans Railway Empire, le joueur est à la tête d’une entreprise ferroviaire dans les années 1830. L’objectif général est d’étendre le réseau ferroviaire en construisant des gares dans les villes et les entreprises rurales disponibles sur la carte. En reliant villes et fermes grâce à un système de construction de rails très intuitif, le joueur profite des bénéfices trésoriers que rapporte le transport par le train et répond également aux besoins des villes, ce qui les fait prospérer à leur tour.
Dans le jeu de base, le joueur développe son entreprise et l’économie sur le territoire des États-Unis. Les huit DLC de la collection l’envoient aux quatre coins du monde : Mexico, The Great Lakes et Crossing The Andes pour les Amériques, Great Britain & Ireland, France, Germany et Northern Europe pour l’Europe et Down Under pour l’Australie. On regrette toutefois l’absence d’extensions en Afrique ou en Asie, qui auraient été encore plus dépaysantes.
Si la façon de joueur reste la même, avec une gestion primordiale des conflits entre les trains grâce aux signaux d’arrêts et autres voies d’évitement, les DLC réussissent à faire voyager le joueur notamment à l’aide de nouvelles marchandises comme le café, le vin ou les fruits de mer. Par exemple, le DLC Germany met le joueur aux commandes d’un vaste réseau de choucroute en conserve !
La topographie des cartes de Railway Empire: Complete Collection dépayse tout autant : on a l’impression de subir les difficultés géographiques des différentes régions du monde où les montagnes sont nombreuses et où les rivières sont inévitables. Inexorablement les coûts de construction augmentent. La météo aride ou neigeuse doit aussi être prise en compte car elle peut ralentir les locomotives et entraîner des frais d’entretien.
Le contexte historique de chaque DLC est introduit par une présentation sommaire mais suffisante pour s’y plonger. Cela devient appréciable lorsque l’Histoire interfère dans le gameplay comme quand le joueur construit une colonie en Australie, ou qu’il achète de nouvelles locomotives historiques. D’autres ajouts, comme le mode nuit, sont purement esthétiques, mais aussi très agréables. Des nouveautés sont plus pratiques comme la possibilité de voir globalement si les trains transportent suffisamment de marchandises pour être profitables.
Railway Empire: Complete Collection regroupe un jeu de gestion déjà très généreux et qui devient ultra-complet grâce à ses DLC. On conseille toutefois d’apprivoiser le jeu avec ses premiers scénarios car les DLC sont plus difficiles que le jeu d’origine. Rien n’est insurmontable mais certaines missions demandent quelques heures avant d’être accomplies. Les caractéristiques des personnages que l’on incarne au fil des scénarios pimentent également les parties. Pour un public averti, le défi est néanmoins haletant et le succès extrêmement gratifiant.
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