Test de Monster Hunter Rise: Sunbreak réalisé sur Nintendo Switch à partir d’une version fournie par l’éditeur.
- Action-RPG
- Développé et édité par Capcom
- Monster Hunter Rise
Nintendo Switch – 26 mars 2021
PC – 12 janvier 2022
PlayStation 5 | PlayStation 4 | Xbox Series X | Xbox One – 20 janvier 2023 - Monster Hunter Rise: Sunbreak
Nintendo Switch | PC – 30 juin 2022
PlayStation 5 | PlayStation 4 | Xbox Series X | Xbox One – 28 avril 2023 - Sous-titré en français – PEGI 12
- Toute l’actualité du jeu | de la série
Depuis le 30 juin 2022, l’extension Monster Hunter Rise: Sunbreak est disponible sur Nintendo Switch et PC au prix de 39,99 €. La proposition est-elle suffisamment riche pour que les chasseurs replongent ?
Test de Monster Hunter Rise: Sunbreak sur Nintendo Switch
Pour commencer Monster Hunter Rise: Sunbreak, le joueur doit avoir suffisamment progressé dans le jeu de base. Il n’est pas obligatoire d’avoir terminé tout le post-game, dont une partie est apparue après le lancement. Mais il faut atteindre le rang 7 et battre son boss final. Une quête est alors disponible et nous transporte à Elgado. Comme d’habitude, le joueur règle les problèmes de la faune locale à coups d’épées. La structure du jeu est identique car on progresse jusqu’au rang maître en réalisant des quêtes-clés et des quêtes urgentes. Monster Hunter Rise: Sunbreak se distingue toutefois par une écriture légèrement différente. Cette-fois, Capcom tente de développer quelques personnages de son histoire mais on ne cache pas avoir été tenté de sauter ces cinématiques pour retourner à la chasse aux monstres.
Quels monstres comporte Monster Hunter Rise: Sunbreak ?
Et il y a de quoi faire, car le rang maître embarque tous les monstres déjà présents dans Monster Hunter Rise et en ajoute une quinzaine en comptant les variations. Les anciens sont dotés de nouvelles palettes d’attaques pour nous en faire voir de toutes les couleurs. Le rang maître de Monster Hunter Rise: Sunbreak est beaucoup plus difficile que celui du jeu de base. Toutefois, le joueur a aussi accès à de nouvelles attaques pour toutes les armes, qu’il s’agisse de coups spéciaux ou de mouvements au Philoptère. Et comme faire un choix s’avère toujours aussi difficile, on peut s’équiper de deux sets de compétences à alterner en combat.
Enfin, les quêtes du village du jeu de base ont disparu au profit de quêtes de compagnons. Au cours de celles-ci, le joueur doit affronter des monstres avec un ou plusieurs PNJ. On craignait que l’intelligence artificielle des alliés soit un fardeau mais il n’en est absolument rien, au contraire. L’IA joue aussi bien que certains chasseurs, en n’hésitant par exemple pas à attirer des monstres pour qu’ils se battent entre eux. Certains nous ont même surpris en plaçant des barils de poudre auprès d’un monstre qui s’endort.
Doit-on attendre une mise à jour pour accéder au endgame ?
Puis vient l’endgame. Comme toujours dans la série, terminer l’histoire n’est que le commencement car on accède alors à des équipements plus rares, avec ce que cela implique de grind quand le drop rate des matériaux tombe sous les 2%. De manière similaire au haut rang de Monster Hunter Rise, le rang maître de Monster Hunter Rise: Sunbreak fonctionne par paliers. Arrivé à un certain point, le joueur doit réaliser une quête spéciale permettant d’accéder au rang suivant. Rien de nouveau sous le soleil donc, mais on se réjouit d’avoir accès à ce contenu directement, sans devoir attendre une mise à jour ultérieure.
L’optimisation est-elle toujours aussi bonne sur Nintendo Switch ?
Côté technique, le jeu tourne toujours sans problème majeur sur Nintendo Switch. Les joueurs sensibles aux détails préféreront la version PC qui permet de jouer à 60FPS ou plus en fonction de la configuration. Pour notre part, on regrette toujours l’absence de cross-play ou de cross-save intra-jeu, forçant donc à faire un choix si l’on a des compagnons d’armes sur une machine ou sur l’autre.
Plus loin | Lire aussi le test de For What It’s Worth
Notre avis | 8
Monster Hunter Rise: Sunbreak ne réinvente pas la formule, mais il la perfectionne avec de nouvelles façons de jouer. L’extension s’adresse avant tout à ceux qui sont tombés sous le charme du jeu de base. Cela dit, le coté hardcore plus prononcé pourrait refroidir les joueurs qui aimaient se détendre en bas rang, ou qui rencontraient des difficultés à progresser dans le haut rang. Pour les autres, l’extension représente des heures et des heures de grind supplémentaires à même de contenter quiconque trouvait Monster Hunter Rise un peu tendre. Pour notre part, on attend déjà fermement les prochaines mises à jour.
On aime
- La richesse du contenu
- Équiper deux sets de compétences
- L’intelligence artificielle des PNJ
On n’aime pas
- Les scènes cinématiques sont peu passionnantes
- Ni cross-play ni cross-save
Merci d’avoir lu notre test de Monster Hunter Rise: Sunbreak sur Nintendo Switch.