Test de void* tRrLM2(); //Void Terrarium 2 réalisé sur Switch à partir d’une version fournie par le distributeur.
- Donjon Mystère
- Développé par Nippon Ichi Software | Édité par NIS America | Distribué par PLAION
- Sorti le 3 mars 2023
- PlayStation 4 | Switch
- PEGI 12
- Ne comporte pas de sous-titres en français
- Toute l’actualité du jeu | de la série
Avec void* tRrLM2(); //Void Terrarium 2, Nippon Ichi Software prolonge les aventures de Robbie et Toriko. La fin du premier épisode ne laissait pourtant pas présager une suite, mais qui s’en plaindra ? Ce nouveau Donjon Mystère se révèle toujours aussi hypnotisant. Et pour cause, il s’appuie pleinement sur les assets et les mécaniques de void tRrLM(); //Void Terrarium au point qu’on les confonde. Et si la redite est inévitable avec deux volets si proches, notre curiosité est forcément piquée au vif à l’idée d’explorer le passé de la dernière survivante de l’humanité.
Attention, spoilers !
L’auteur de ce texte s’engage à divulguer le moins d’information concernant les intrigues de void* tRrLM2(); //Void Terrarium 2 et de son prédécesseur. Il peut tout de même contenir des spoilers gâchant le plaisir de la découverte. Si vous souhaitez y jouer dans les meilleures conditions possibles, on vous conseille de reporter votre lecture de cet article.
Test de void* tRrLM2(); //Void Terrarium 2
Le premier épisode de void tRrLM(); //Void Terrarium se terminait sur deux fins possibles. Si l’on en croit le point de départ de void* tRrLM2(); //Void Terrarium 2, une seule d’entre elles est canonique cependant. Après avoir rejeté le projet de cloudAI, qui aspirait à sacrifier Toriko pour resusciter l’humanité, Robbie et factoryAI sont contraints de trouver un nouvel habitat pour leur petite protégée. Persécutée par des robots très similaires à celui que contrôle le joueur, son paisible terrarium est menacé. Mais en confrontant ses semblables, Robbie met la main sur des fragments du passé permettant de mieux comprendre l’histoire de Toriko.
À quel point cette suite ressemble-t-elle au premier épisode ?
void* tRrLM2(); //Void Terrarium 2 est donc une « véritable » suite qui débute juste après void tRrLM(); //Void Terrarium. Peut-on y jouer sans avoir pratiqué la partie précédente ? Oui, parce que les mécaniques sont à nouveau expliquées. Mais pour mieux profiter de son lore, mieux vaut avoir terminé le premier jeu. De toute façon, l’expérience est très similaire et un œil non-averti ne saurait différencier les deux épisodes tant ils partagent les mêmes assets, de l’interface jusqu’aux sprites. Il n’y a donc pas un grand intérêt à découvrir la série par ce deuxième volet.
La boucle de gameplay est également la même. Dans la plus grande tradition du Donjon Mystère, le joueur explore différents biomes jusqu’à l’épuisement de son robot. Et on meurt finalement souvent car les ennemis sont dangereux. Il faut en plus garder un œil sur la batterie de Robbie qui se vide toute seule, ses points de vie et le bien-être de Toriko. Dans ces décharges, on met la main sur de nombreuses ressources pour fabriquer des dizaines d’objets. Et à chaque fois que l’on réalise une recette, des bonus permanents renforcent les statistiques de base, agrandissent l’inventaire etc.

En parallèle, il faut aussi prendre soin de la jeune fille en améliorant et en décorant son terrarium avec un éditeur plus complet encore. Quand elle tombe malade, Robbie doit lui prodiguer des soins en fabriquant les remèdes adéquats. Toutes ces mécaniques existaient telles quelles dans le premier opus. Pour en savoir plus, on vous invite à consulter nos tests consacrés aux deux versions du jeu.
Lire aussi | Nos tests de void tRrLM(); //Void Terrarium et void tRrLM();++ //Void Terrarium++
Quelles sont les nouveautés de void* tRrLM2(); //Void Terrarium 2 ?
void* tRrLM2(); //Void Terrarium 2 approfondit légèrement l’expérience néanmoins. Parmi les nouveautés, on retrouve notamment les éléments cosmétiques de Toriko, introduits à l’occasion de void tRrLM();++ //Void Terrarium++. Elle peut décider de se changer de son propre chef parfois, pour que sa tenue corresponde à l’ambiance du terrarium.

Pour le reste, l’expérience n’est jamais chamboulée. On peut par exemple feutrer le climat avec certains outils pour influencer le taux d’humidité et la température de l’habitat. Cela sert à faire pousser des plantes et des champignons qui, une fois récoltés, peuvent aussi servir à personnaliser le terrarium. Mais l’aspect agricole est en réalité très sommaire et facultatif, en fin de compte. De temps en temps, Robbie tombe aussi sur des salles mystérieuses. On peut y échanger des objets, renforcer ses armes etc. Bien qu’appréciables, ces options ne sont pas des game changers.
Aussi étonnant que cela puisse paraître, c’est la narration qui évolue le plus. Le joueur accède rapidement au VR World, un univers numérique qui dépeint des fragments du passé. En acceptant les missions de cet espace dont l’esthétique rappelle Undertale, on en apprend davantage sur Toriko et plus généralement l’humanité. On s’en réjouit car ces segments approfondissent l’univers de la série. Mais on s’implique forcément moins dans ces quêtes ou tel ou tel inconnus recherchent de l’eau pure, des cookies ou quoi que ce soit. Finalement, on a quand même plus l’impression de jouer à un copieux DLC « more of the same » qu’à un épisode à part entière. Mais qu’importe. Le plaisir d’explorer étant intact, on replonge toujours pour une « petite dernière » avec le même engouement.
Plus loin | Lire aussi le test de For What It’s Worth
Notre avis | 7
void* tRrLM2(); //Void Terrarium 2 ressemble à s’y méprendre au void tRrLM(); //Void Terrarium de 2020. On peut facilement les confondre tant ils se ressemblent visuellement et manette en main. Il s’agit toujours d’un Donjon Mystère hypnotisant, entrecoupé par la gestion du terrarium de la petite Toriko. Cette dernière est d’ailleurs au cœur de la narration puisque cet épisode invite les curieux à explorer son passé.
Certains pourraient regretter le manque de nouveautés, qui se comptent sur les doigts de la main. Mais la démarche de Nippon Ichi Software satisfera ceux qui ont adoré le premier jeu. On prend véritablement plaisir à se replonger dans une boucle de gameplay qui fascinait déjà il y a trois ans. Après tout, pourquoi réinventer des mécaniques addictives, parfaitement équilibrées et d’une richesse insoupçonnée ?
D’une certaine manière, void* tRrLM2(); //Void Terrarium 2 est à void tRrLM(); //Void Terrarium ce que Yomawari: Midnight Shadows est à Yomawari: Night Alone. Plus qu’une version « 1.5 », on le voit comme une prolongation bienvenue qui permet surtout d’approfondir le lore, tout en suivant une recette déjà éprouvée.