Test de HyperParasite : Tentacruel débarque en ville

Test réalisé à partir d’une version fournie par Hound Picked Games sur PlayStation 4

Développé par Troglobytes Games et édité par Hound Picked Games
Sorti le 3 avril 2020 et depisonible sur PlayStation 4, Xbox One, Switch et PC

InterfaceFrançais / Anglais / Italien / Allemand / Polonais / Portugais / Russe / Espagnol / Japonais / Chinois
AudioAnglais
Sous-titresFrançais / Anglais / Italien / Allemand / Polonais / Portugais / Russe / Espagnol / Japonais / Chinois

Développé par Troglobytes Games et édité avec le concours de Hound Picked Games, HyperParasite est un hybride entre le twin stick shooter et le rogue-like qui nous plonge au cœur des années 80. Son univers alternatif et dystopique subit les affres d’une invasion extra-terrestre. Sauf qu’ici, il n’est pas question de la repousser mais plutôt de l’orchestrer. Le titre propose justement d’incarner l’amas de tentacules gluants qu’est l’hyperparasite, une entité alien aussi malveillante que belliqueuse, capable de parasiter les humains afin d’en prendre le contrôle. Son ambition ? Faire de la Maison Blanche son petit B&B sur la planète Terre.

Manette en main, les enjeux sont limpides. Aux commandes de son avatar, le joueur doit traverser cinq niveaux générés aléatoirement à chaque nouvelle partie et constitués d’une succession d’arènes. Chaque zone nettoyée de ses adversaires hétéroclites, aux capacités variées et parfois aussi stupides que réjouissantes, permet de récolter de l’argent et divers bonus ainsi que d’accéder à l’arène suivante. Après quoi, le joueur atteint le boss de fin de niveau, beaucoup plus énervé que n’importe quel autre belligérant. Au vu des capacités limitées et de la fragilité de notre ténia de l’espace, autant dire qu’il est suicidaire de foncer en découdre tête baissée sans augmenter son potentiel de destruction, surtout que, comme dans tout rogue-like, la mort expédie le joueur impétueux à la case départ en remettant les pendules des bonus à zéro.

Pour ce faire, capacités de parasite oblige, le joueur peut mettre à contribution ses ennemis grâce à une simple pression de gâchette. Une fois parasité, un corps humain devient à la fois l’épée et le bouclier du joueur, qui hérite alors d’une nouvelle résistance physique ainsi que des capacités propres à son nouvel hôte. Mais avant de pouvoir plonger son gros tentacule visqueux dans les orifices de tel ou tel type d’ennemi, notre alien doit en premier lieu obtenir son cerveau et y investir assez d’argent pour débloquer définitivement l’accès aux précieux corps sur le terrain.

Au fil de l’enrichissement de sa collection, le ver mutant devient de plus en plus létal, les ennemis d’hier devenant les réserves de points de vie sur pattes d’aujourd’hui. Doté d’un potentiel sans cesse renouvelé, le petit psychopathe sanguinaire qui sommeille dans le cœur du joueur obtient rapidement les outils indispensables pour répandre fureur et dévastation. Il doit jongler entre les adversaires et des capacités parfois improbables afin de répondre au mieux aux situations rencontrées.

Truffé d’idées originales sur le plan du gameplay, HyperParasite multiplie les références à la pop-culture des années 80, notamment grâce à son bestiaire constitué de parodies d’icônes de films cultes (de SOS Fantômes à Die Hard en passant par Rocky). Son esthétique et son enrobage sonore très typés néons et synthétiseurs, classiques mais fonctionnels, appuient l’hommage. le titre s’avère fun et agréable à parcourir. Toutefois, Il est à noter un manque cruel de patate au niveau du sound design, et plus particulièrement au niveau du rendu sonore de armes à feu. Un petit bémol qui ne gâche pas l’expérience, mais force est de constater qu’un petit coup de polissage supplémentaire n’aurait rien gâché.

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