Test de Despotism 3k réalisé le 8 juillet 2021 sur PlayStation 4 à partir d’une version fournie par l’éditeur. Dernière mise à jour le 6 octobre 2022.
- Gestion, rogue-lite
- Développé par Konfa Games | Édité par Konfa Games, Gameplay First et OverGamez
- Sorti le 9 novembre 2018
- PlayStation 4, Xbox One, Switch, PC, Android, iOS
- Ne comporte pas de sous-titres en français
- PEGI 16
- Toute l’actualité de Despotism 3k
Développé par Konfa Games, Despotism 3k est un rogue-lite de gestion. Il met en scène un monde dystopique où l’humanité est réduite en esclavage par une entité robotique. Le bon côté, c’est qu’il n’est pas question de lutter contre l’oppresseur. Et pour cause ! Le joueur se situe du bon côté de la barrière en incarnant le tyran. Cruauté, cynisme et un fort penchant pour l’humour caustique, parfois gras, sont les meilleures armes du joueur pour parvenir à ses fins. Outre son postulat original, Despotism 3k dispose-t-il des arguments pour donner envie d’en relancer « une petite dernière » ?
Test de Despotism 3k
Le principe de Despotism 3k est limpide. Aux commandes de bras mécaniques, le joueur doit faire prospérer son usine tout en préservant le fonctionnement du robot dictateur pendant vingt-cinq jours. Pour ce faire, il doit efficacement répartir ses esclaves chétifs au sein de cinq infrastructures. Elles sont dédiées à la production des ressources essentielles au maintien de ses activités. Une jauge d’énergie dans le rouge est synonyme de game over brutal et, rogue-lite oblige, de retour à la case départ.
Quel genre de ressources gère-t-on dans Despotism 3k ?
Heureusement, une roue pour hamster géante permet de générer la précieuse électricité afin d’éviter un sort funeste. Des ponctions d’entretien sont en effet appliquées toutes les trente secondes. Hélas, les humains sont fragiles. Il faut donc veiller à leur faire produire de la nourriture, et les laisser se reposer. Leur accouplement est également nécessaire pour disposer de suffisamment de main d’œuvre fraîche, mais il s’accompagne d’une contrainte de gestion de la population. Et parce qu’on ne peut pas tout régler en plongeant quelques esclaves dans le biocomposteur, produisant au passage nourriture et énergie pour les situations d’urgence, il faut dépenser son électricité pour améliorer ses infrastructures.
La cruauté de Despotim 3k ne s’applique toutefois pas qu’aux humains puisque de nombreux événements, donnant lieu à des choix cornéliens et inspirés de la pop culture, surviennent régulièrement et s’avèrent souvent plus généreux en malus qu’en bonus. Quand ce ne sont pas Doc et Marty qui débarquent de la DeLorean pour répandre le chaos dans l’usine, Satan et Cthulhu n’hésitent pas à s’offusquer du piétinement de leur plates-bandes. Chaos permanent garanti.
Recommence-t-on de zéro à chaque game over ?
Despotism 3k repose sur un numéro de funambule permanent et frénétique, menaçant de basculer dramatiquement à chaque nouvel évènement. Malgré des mécaniques simples, maintenir son usine à flot s’avère être une tâche particulièrement ardue. Heureusement, au fil de ses faits d’armes, le joueur obtient des puces lui permettant de modifier sensiblement les conditions de départ de sa prochaine partie, que ce soit pour se simplifier la tâche ou varier les plaisirs.
Du fait de sa nature de rogue-lite, le titre de Konfa Games s’avère naturellement répétitif. Heureusement, les situations en jeu sont assez variées pour donner lieu à l’expérimentation et aux découvertes. De plus, une seconde campagne et un mode infini permettent aux plus motivés des tyrans d’avoir du grain à moudre sur le long terme. Despotism 3k fait partie de la catégorie des jeux « faciles à apprendre et difficiles à maîtriser », proposant des parties courtes, ce qui en fait un titre facile à picorer.





