Test de Contra: Operation Galuga réalisé sur Xbox Series X à partir d’une version fournie par l’éditeur.
- Run and gun
- Développé par WayForward | Édité par Konami
- PlayStation 5 | PlayStation 4 | Xbox Series X | Xbox One | Nintendo Switch | PC – 21 février 2024
- Sous-titré en français – PEGI 12
- Toute l’actualité du jeu | de la série
Depuis le 21 février 2024, Contra: Operation Galuga est disponible sur PlayStation 5, PlayStation 4, Xbox Series X, Xbox One, Nintendo Switch et PC, au prix de 39,99 €. La mission du run and gun de Konami est de réconcilier les joueurs avec sa série historique. Contra: Rogue Corps, sorti le 24 septembre 2019, n’a effectivement pas fait l’unanimité. Pour reconstruire la confiance, l’éditeur a confié le développement de ce nouvel épisode à un studio vétéran. Il s’agit de WayForward, à qui l’on doit Contra 4, sorti sur Nintendo DS, le 13 novembre 2007.
Test de Contra: Operation Galuga sur Xbox Series X
Dans ce nouvel épisode de Contra qui prend la forme d’un best of, l’organisation terroriste Red Falcon envahit les îles Galuga peu après la chute de météorites. Bill Rizer et Lance Bean, membres du commando d’élite Contra, se rendent sur place. Et comme d’habitude, le conflit escalade en une invasion tout droit venue de l’espace. La narration est toutefois assez soignée avec des dialogues doublés (en anglais), quelques cut scenes et l’introduction de personnages à déverrouiller, tout au long de la progression.
Un véritable retour aux sources
Prenant la forme d’un run and gun, Contra: Operation Galuga opte pour une formule plus traditionnelle que le précédent épisode. Le titre comporte quelques plateformes, beaucoup de tirs (avec le verrouillage du personnage et la visée à 360° ou dans huit directions, au choix) et d’innombrables esquives. Le gameplay, quoique plus accessible qu’antan, requiert toujours de la dextérité, surtout quand les boss, qui occupent tout l’écran, surgissent.
On retrouve d’ailleurs diverses situations des opus précédents, ainsi qu’un mélange de mécaniques de gameplay. L’utilisateur jongle entre deux armes parmi les habituelles (M, S, L, H, F, C), deux power-ups de la même lettre renforçant leur puissance. Chacune étant adaptée aux diverses situations, il ne faut pas hésiter à en changer en cours de partie. Petite nouveauté, la surcharge offre la possibilité de sacrifier une arme contre une « super attaque » : ralentissement du temps, bouclier temporaire, pluie de tirs… En déverrouillant les bonus dans la boutique prévue à cet effet enfin, il est possible d’équiper des badges, en début de niveau, pour améliorer son personnage.
Le mode histoire comporte un total de huit niveaux, ce qui représente une durée de deux heures et demie environ. Mais il faut en compter une vingtaine pour terminer le jeu à 100% et, éventuellement, déverrouiller tous les succès. Des défis sont d’ailleurs disponibles, dans la veine de Sonic Origins. Contra: Operation Galuga fait donc partie des titres que l’on lance volontiers pour n’occuper que quelques minutes.
Une expérience modernisée
Ce nouvel épisode a beau s’inspirer des gloires d’antan (Contra, Super Contra, Contra III: The Alien Wars…), il n’en demeure pas moins caractérisé par sa modernité. À commencer par sa difficulté modulable. Sauvegardes intermédiaires, points de contrôle, drones de ravitaillement, double saut (ou d’autres mouvements spéciaux selon le personnage) et points de vie rendent la progression relativement douce, pour un Contra. Rien à voir, donc, avec l’intransigeance légendaire des jeux de la série. Un mode facile est de toute façon disponible pour soulager encore plus les débutants, tandis qu’un mode extrême, adapté aux vétérans, fait partie des bonus à déverrouiller.
WayForward a aussi grandement rajeuni l’esthétique de la série avec une réalisation graphique, en 2,5D, et un chara-design, sujet à débat, que l’on trouve séduisants. Contra oblige, la mise en scène est particulièrement explosive et les développeurs ont merveilleusement reproduit la démesure caractéristique de la série.
Reste le multi que l’on aimerait légèrement plus dans l’air du temps. On aurait, par exemple, apprécié pouvoir profiter du titre en ligne. Mais il faut se contenter de la coop locale, présente depuis 1987. Deux joueurs peuvent collaborer dans le mode histoire, et jusqu’à quatre peuvent prendre part, simultanément, au mode arcade. Il est à noter néanmoins que le mode de difficulté le plus élevé, orienté scoring, ne peut être pratiqué qu’en solitaire.
Plus loin | [AVIS] Contra: Operation Galuga (Taikenban)
Notre avis | 7
Mission accomplie pour WayForward. Avec Contra: Operation Galuga, le studio californien redore le blason de la série, après Contra: Rogue Corps qui a déçu à plus d’un titre. Ce nouvel épisode, qui puise dans le glorieux passé de Contra, adopte une formule plus traditionnelle, mais modernisée pour l’occasion. Accessible, modulable et présentant une esthétique rajeunie, il s’agit de la meilleure porte d’entrée vers un run and gun qui a, jadis, contribué à la légende de Konami. Si seulement toutes les séries historiques de la maison pouvaient bénéficier du même respect…
On aime
- Un retour aux sources bienvenu
- Une expérience modernisée
- Une mise en scène spectaculaire
- L’esthétique rajeunie
On n’aime pas
- Le mode histoire reste assez court
- Davantage un best of qu’un nouvel épisode
- L’absence de jeu en ligne
Merci d’avoir lu notre test de Contra: Operation Galuga sur Xbox Series X.
Lire aussi | Les meilleurs jeux vidéo de 2024. Tous nos tests classés par note