Test de Coffee Talk Episode 2: Hibiscus & Butterfly réalisé sur Xbox Series X à partir d’une version commerciale.
- Roman visuel
- Développé par Toge Productions | Édité par Chorus Worldwide
- PlayStation 4 | PlayStation 5 | Xbox One | Xbox Series X | Switch | PC – 20 avril 2023
- Entièrement localisé en français – PEGI 12
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Coffee Talk Episode 2: Hibiscus & Butterfly permet de découvrir ce que sont devenus les personnages hauts en couleur du premier épisode. On les retrouve, les uns les autres, accoudés au comptoir du café le plus chaleureux de Seattle. Si cette suite n’apporte aucune nouveauté significative à la recette, elle donne l’agréable sensation d’être de retour à la maison.
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Test de Coffee Talk Episode 2: Hibiscus & Butterfly
L’ambiance feutrée du Coffee Talk vous a-t-elle manqué ? À nous aussi. On reprend donc place derrière le comptoir de l’établissement au rythme de la bande-son jazzy, trois ans après les événements du premier jeu. À ce titre, le joueur doit obligatoirement connaître sa véritable fin pour apprécier Coffee Talk Episode 2: Hibiscus & Butterfly. Commencer par cette suite ne présente aucun intérêt, si ce n’est gâcher la surprise finale de son prédécesseur.
Un environnement familier
Pour prolonger l’expérience cozy de Coffee Talk, Toge Productions n’a pas opéré de changement majeur. On retrouve son cadre, ses personnages (et couples) et des mécaniques identiques au premier épisode. L’impression de « retrouver la maison » se révèle sécurisante et voir comment chaque arc narratif a évolué depuis fait chaud au cœur.
Le gameplay est donc identique. Au fil des soirées de ce roman visuel, un ballet de clients s’installe au bar avec ses craintes, ses dilemmes et ses questionnements. Le barista que l’on incarne possède un pouvoir d’empathie extraordinaire et peut les aiguiller en leur servant la boisson idéale. Lorsque Jorji, officier de police de Seattle, semble frappé par une malédiction, mieux vaut lui servir une Queimada (café, miel, citron) pour l’aider à reprendre pied.
Offrir les bonnes boissons aux multiples protagonistes permet d’explorer de fond en comble l’intégralité des arcs narratifs. Mais il faut d’abord les découvrir, en expérimentant différentes combinaisons. Comme on n’a que cinq essais par journée toutefois, impossible de recommencer à l’infini jusqu’à la satisfaction du client. On augmente aussi sa relation avec chacun sur Tomodachill, réseau social fictif, pour mieux connaître tout ce petit monde. D’ailleurs, il est désormais possible de lire les stories des réguliers et d’aimer leurs publications.
Quelques nouvelles recettes
Pour ajouter un tantinet de variété, Toge Productions introduit deux nouveaux ingrédients : l’hibiscus et le pois bleu (communément appelé butterfly en anglais) qui donnent son sous-titre à cet épisode. Il s’agit d’infusions colorées ; le rouge de l’hibiscus plaît particulièrement aux vampires, par exemple. Mais elles ne changent pas profondément la façon de jouer, servant de base aux recettes, et il est impossible de les associer entre elles. On peut toujours y ajouter du lait, de la menthe, du citron, du miel, de la cannelle et du lait pour altérer la chaleur, la fraîcheur, la douceur et l’amertume.
Dans cette suite, le barista inaugure également un tiroir d’objets perdus. Certaines têtes en l’air oublient parfois un briquet ou un… laisser-passer. Il est possible de leur rendre en déposant celui-ci sur le plateau, en même temps que la commande, ouvrant des embranchements narratifs parfois. Cette fonctionnalité ne transforme pas non plus l’expérience en profondeur, mais elle offre davantage d’interaction qu’au travers des seules boissons.
Lucas et Riona en tête d’affiche
L’épisode met aussi en scène de nouveaux héros dont Lucas, satyre et influenceur, et Riona, banshee rêvant de devenir chanteuse d’opéra. Ce sympathique duo est à l’affiche de Coffee Talk Episode 2: Hibiscus & Butterfly et insuffle une nouvelle dynamique. De nouveaux mystères servent de fil rouge, mais la narration progresse toujours par un enchevêtrement de tranches de vie.
Les relations ont néanmoins évolué depuis Coffee Talk, au regard notamment de la révélation finale concernant le barista. Ainsi, son lien avec plusieurs personnages, dont Hyde et Silver, n’est plus exactement le même qu’à l’époque et ouvre de nouvelles perspectives. Comme d’habitude, les langues se délient à l’intérieur de cet établissement hors de l’espace et du temps, parce que son atmosphère invite à la confidence. En tant que joueur, l’effet cathartique de ce roman visuel unique agit toujours à merveille. Merci fahmiツ, puisses-tu trouver un tel havre de paix dans l’autre monde.
Notre avis | 7
Coffee Talk Episode 2: Hibiscus & Butterfly donne l’impression de rentrer à la maison. Trois ans après les événements du premier épisode, le barista reprend du service dans le même établissement, au son des mêmes appareils et auprès des mêmes clients. Quelques nouveautés ajoutent un peu de variété, dont les ingrédients qui donnent son sous-titre à l’épisode, et un tiroir à objets perdus. Pour le reste, on prépare les boissons chaudes en terrain aussi connu que sécurisant. Les nouveaux personnages s’intégrant à merveille à l’univers, on a l’impression de prolonger une expérience extrêmement familière. Cette suite est donc aussi réconfortante qu’un « marshmallow bleu », préparé avec du pois bleu, du miel et du lait.
On aime
- Retrouver un environnement familier
- L’ambiance feutrée du café
- Découvrir les nouveaux protagonistes
- La version française
On n’aime pas
- Le manque de véritable nouveauté
- Toujours peu d’interactions
- Qu’il ouvre l’appétit lors des sessions nocturnes