Détails de Cris Tales
Versions | Sortie | Développeur | Éditeur |
---|---|---|---|
PC (accès anticipé) | 🌐 19/10/2019 | The Farm 51 | The Farm 51 |
PC | 🌐 28/07/2021 | The Farm 51 | The Farm 51 |
PlayStation 4 | 🌐 07/09/2021 | The Farm 51 | The Farm 51 |
Xbox One | 🌐 07/09/2021 | The Farm 51 | The Farm 51 |
PlayStation 5 | Prochainement | The Farm 51 | The Farm 51 |
Xbox Series X | Prochainement | The Farm 51 | The Farm 51 |
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Test de Chernobylite sur PC
Test réalisé à partir d’une version fournie par l’éditeur sur PC (Core i7-9700K, 16 Go de RAM, GeForce RTX 3080 Founder’s Edition 10 Go)
Inteface | Français / Anglais / Russe / Allemand / Polonais / Espagnol (Espagne) / Italie / Chinois simplifié / Japonais / Portugais (Brésil) / Hongrois / Ukrainien |
Audio | Anglais / Russe |
Sous-titres | Français / Anglais / Russe / Allemand / Polonais / Espagnol (Espagne) / Italie / Chinois simplifié / Japonais / Portugais (Brésil) / Hongrois / Ukrainien |
Le 26 avril 1986, l’explosion d’un réacteur conduit à la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. Tandis que la zone est humainement abandonnée depuis, elle continue d’inspirer de nombreuses œuvres dans de multiples domaines, comme le présent Chernobylite. Tandis que S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chernobyl se profile à l’horizon 2022, comment le studio The Farm 51 (NecroVisioN, Get Even) représente-t-il la tristement célèbre zone d’exclusion ?
Dans Chernobylite, on n’incarne pas vraiment un soldat confirmé ou bien équipé. Au contraire puisque l’on prend ici les traits d’Igor Khymynuk, ancien scientifique à l’œuvre au sein de la centrale. Celui-ci revient à Prypyat pour retrouver sa femme disparue peu après l’explosion du réacteur et dont il ne cesse d’avoir des visions. Tout ne se déroule toutefois pas comme prévu et il faut donc survivre et trouver de nouveaux compagnons pour prendre la centrale d’assaut. On peut aussi s’y rendre directement, le choix n’appartenant qu’au joueur.
Chernobylite est d’ailleurs ponctué de nombreux choix laissés à la discrétion de chacun. Certains sont assez simples à prendre, mais d’autres, plus complexes, ne dévoilent leurs conséquences qui bien plus tard. En théorie, aucune partie de Chernobylite ne se ressemble car tous les choix impactent la progression de notre aventure. Par ailleurs, le jeu se divise en trois étapes : le réveil dans la base où l’on choisit notre mission et celles de nos compagnons d’une part, la mission en elle-même ensuite et le retour à la base enfin, où l’on peut craft de nouveaux composants avec tout ce que l’on a récupéré dans les zones. On peut aussi dépenser nos points d’expériences pour apprendre de nouvelles compétences plus ou moins utiles.
Contrairement aux différents épisodes de la saga S.T.A.L.K.E.R., Chernobylite ne propose pas une immense zone ouverte. Ici, les lieux peuvent paraître exigus, d’autant que l’on est parfois obligé d’emprunter des chemins détournés pour éviter les radiations et les combats. Ces derniers ne sont pas mauvais ou difficiles mais, dans Chernobilyte, les munitions sont une denrée si rare qu’il est souvent préférable d’éviter de dépenser des ressources pour en fabriquer de nouvelles. On finit par abuser de l’intelligence artificielle, rarement très futée, en enchaînant les meurtres furtifs.
Chernobylite est loin d’être parfaitement équilibré malgré son accès anticipé de presque deux ans : on peut aisément prendre l’avantage sur son monde et ses systèmes. Pourtant, on y retourne avec plaisir et parfois appréhension pour son ambiance : outre ses rares jump scares, le titre baigne davantage dans une tension malaisante plutôt qu’une peur permanente. Car, comme pour Get Even en son temps, c’est surtout l’écriture qui fait briller Chernobylite. On finit vite par se poser de multiples questions sur l’univers, sur les raisons pour lesquelles Igor a des visions de sa femme et sur bien d’autres aspects de Chernobilyte.
Chernobylite, bien qu’il soit loin d’être parfait, propose une aventure suffisamment bien écrite et compacte pour faire tenir en haleine tout au long de son déroulement. On pourrait n’y voir qu’un simple en-cas avant le très ambitieux S.T.A.L.K.E.R. 2: Heart of Chernobyl. Il n’en est rien : il s’agit d’un titre qui se suffit à lui-même et qui se savoure même si l’on n’a pas de connaissances particulières de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl.