Test de Sword of the Vagrant réalisé sur Switch à partir d’une version fournie par l’éditeur.
- Également connu sous le titre de The Vagrant
- Action-RPG | Metroidvania
- Développé par O.T.K Games et DICO | Édité par Rainy Frog et Red Art Games | Distribué par Red Art Games
- Sorti le 13 juillet 2018
- PlayStation 4 | PlayStation 5 | Xbox One | Switch | PC
- Sous-titré en français
- PEGI 12
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Initialement sorti en 2018 sur PC, The Vagrant s’est fait remarquer en proposant une expérience assez proche des jeux de Vanillaware (Odin Sphere, Muramasa: The Demon Blade…). Quatre ans plus tard, l’action-RPG sort enfin sur consoles sous le titre de Sword of the Vagrant. Le moment est donc venu de se demander s’il s’agit d’un digne héritier des œuvres de George Kamitani.
Test de Sword of the Vagrant
Dans Sword of the Vagrant, le joueur incarne Vivian. Cette mercenaire est à la recherche de son père, subitement disparu il y a plusieurs années. Après une tempête, elle se retrouve sur l’île qu’elle souhaite explorer, mais pas du bon côté. Elle doit donc traverser de multiples péripéties pour aller au bout de son périple.
Néanmoins, l’histoire est souvent cryptique et la traduction française n’aide pas. On suit tout de même l’aventure sans déplaisir et Sword of the Vagrant donne des réponses vers la fin. Le scénario n’est de toute façon pas vraiment le point fort du jeu. Celui-ci manque cruellement de contenus annexes. On trouve toute de même des sortes d’arènes où grind, mais c’est à peu près tous les à-côtés disponibles.
En quoi Sword of the Vagrant ressemble-t-il aux jeux Vanillaware ?
La ressemblance que l’on remarque dès le lancement de Sword of the Vagrant vient principalement du style graphique. On retrouve une esthétique très similaire à celle de Vanillaware. Les décors sont très détaillés, bien que répétitifs, et les personnages sont animés en 2D. D’ailleurs, le chara-design de Vivian rappelle énormément celui de l’Amazone de Dragon’s Crown. Les autres personnages que l’on rencontre ont des looks assez singuliers pour qu’on les reconnaisse au moindre coup d’œil.
Et même si Sword of the Vagrant est globalement très lisible, on regrette certaines salles où l’on doit naviguer sans savoir si l’on atterrit sur un piège, sur un sol ou dans le vide. Fort heureusement, aucun trou ne mène à la mort intra-jeu. La navigation entre les différentes salles qui composent l’univers reste dans l’ensemble assez simple pour un Metroidvania. On dispose d’une carte détaillée pour chaque région.
Quelles sont les particularités du gameplay ?
Au niveau des combats, les mécaniques de beat ’em all somme toute classiques. Vivian peut faire quelques combos et utiliser des attaques spéciales. Elle peut par exemple envoyer une boule de feu, ou créer un tourbillon dans les airs. Et c’est à peu près tout. On peut modifier son équipement, mais améliorer ses capacités grâce aux points d’expériences ne débloque que peu de coups supplémentaires. On ne dénote finalement que trop peu de moyens de varier ses attaques.
La difficulté est aussi assez étrangement équilibrée. En mode normal, la difficulté de base, on progresse sans aucun souci jusqu’aux boss, où l’on doit souvent utiliser des potions pour survivre. Puis, Sword of the Vagrant redevient facile jusqu’au boss suivant et ainsi de suite. Cela dit, on obtient facilement de nouvelles potions. Le titre est finalement assez généreux dans ses récompenses.
Notre avis | 6
Sword of the Vagrant se distingue surtout parce qu’il ressemble aux jeux de Vanillaware. Il n’est ni excellent, ni mauvais. Mais il manque tout de même d’à-côtés. Par ailleurs, son gameplay n’est pas spécialement original non plus. On regrette surtout le manque de variété dans les attaques de l’héroïne, et un déséquilibre dans la difficulté. Malgré tout, Sword of the Vagrant possède des décors dessinés à la main, et des animations fluides qui font sa principale force. De toute façon, le jeu est assez court et on n’a donc pas le temps de s’en lasser. Finalement, son petit prix correspond parfaitement à son contenu.