Test de « Sonic Frontiers » sur Xbox Series X. Comme « Sonic Adventure » en son temps, peut-il initier un nouveau cycle de jeux « Sonic » ?

Test de Sonic Frontiers réalisé sur Xbox Series X à partir d’une version fournie par le distributeur.

Depuis Sonic Adventure, les épisodes en 3D se suivent mais ne se ressemblent pas. Au fil de ses expérimentations, Sonic Team s’est éloigné des promesses d’aventure de 1998 pour une action plus soutenue. Et si les médias francophones se régalent à moquer les épisodes les moins en vue, Sonic Team a aussi produit des jeux d’une grande qualité. On pense à Sonic Unleashed, Sonic Generations ou encore Sonic Colours. Mais aucun de ces titres n’a autant marqué l’histoire de SEGA que Sonic Adventure.

Sonic Team s’est-il enfermé dans une zone de confort ? Peut-être. Et aujourd’hui, le studio bouleverse presque vingt-cinq ans d’affinage de la formule. Sonic Frontiers renoue avec le goût de l’aventure. Son lore est plus cohérent et plus riche aussi. Il présente en plus des nouveautés en pagaille. Peut-il marquer un nouveau point de départ pour la série ? Pour notre part, on est persuadé que l’on en discutera toujours d’ici vingt ans.

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Test de Sonic Frontiers sur Xbox Series X

À la recherche des Chaos Emeralds, Amy, Tails et Sonic se dirigent vers Starfall Islands. Mais à l’approche de l’archipel, leur avion est soudainement aspiré par une faille dimensionnelle. À son réveil, le hérisson bleu est séparé de ses amis. Alors qu’il foule d’étranges terres abritant les structures d’une civilisation passée, il rencontre Sage, une intelligence artificielle qui lui somme de quitter les lieux. Mais Sonic se met en quête des Chaos Emeralds pour combattre d’immenses créatures et sauver les siens de leurs prisons numériques.

Sonic Frontiers tient-il enfin les promesses d’aventure de Sonic en 3D ?

Quand Sonic Adventure est sorti en 1998, on a imaginé que les Sonic pourraient devenir des jeux d’aventure. Mais hormis Sonic dit « ’06 » et Sonic Unleashed, la série est finalement rentrée dans le rang. Et comme l’ère Boost a douché les espoirs des explorateurs, quelle ne fût pas notre surprise à l’annonce de Sonic Frontiers. Ce nouvel épisode signe effectivement un grand retour de l’aventure avec cinq îles à cartographier librement. Parcourir une zone d’un bout à l’autre est une activité extrêmement fun, tant Sonic court vite. Il n’est jamais gêné par les pentes raides et de nombreux objets l’aident dans son projet.

Les îles sont jonchées de points d’intérêt à découvrir : ici des ressources, là des niveaux du cyberespace… Pour les valider, Sonic doit faire l’usage de tous les objets qui se présentent dans son environnement, comme le veut la tradition. Quand un jeton de mémoire se trouve en hauteur, il faut sans doute passer par un ressort, une rampe, un accélérateur qui sont d’authentiques mini-segments Sonic dans le monde ouvert. Et on en trouve absolument partout, qui s’enchaînent parfois, au point de donner le vertige. Les développeurs ont réalisé un travail de level design non seulement quasi-maniaque mais colossal aussi.

Comment est construite la progression de Sonic Frontiers ?

Pour dévoiler la carte, le joueur doit aussi relever de nombreux défis quadrillant les îles. Ils sont généralement assez simples mais soignés pour rester accessibles au plus grand nombre. Leur variété surprend. Dans l’un d’entre eux, Sonic doit frapper une sphère pour marquer un but dans un anneau de lumière. Dans un autre, il suffit d’atteindre l’arrivée avant la fin du chronomètre. Il y a aussi de petits puzzles, des phases de corde à sauter, des sacs de frappe et tant d’autres mini-jeux. Ces défis ne masquent en réalité que partiellement la redondance de l’exploration, mais ils sont suffisamment variés pour qu’on ne rechigne jamais à s’y frotter. Bien au contraire, il s’avère trop pratique de dévoiler des segments de carte car des rails connectent alors les régions. Une fois les 100% d’une île atteints, on peut de toute façon se téléporter à volonté.

Pour progresser dans l’histoire, Sonic doit systématiquement récolter des jetons de mémoire. Ils permettent de déclencher des segments narratifs avec les PNJ. En combattant les ennemis les plus importants, on obtient aussi des rouages qui ouvrent les niveaux du cyberespace. On y obtient des clés avec lesquelles on ramasse les fameuses Chaos Emerald. Celles-ci permettent enfin de s’attaquer aux titans, des boss gigantesques que l’on croirait venus de Shadow of the Colossus ou Neon Genesis Evangelion. Et comme l’exploration est véritablement libre, on a le choix de l’ordre dans lequel récupérer tous ces collectables. On peut même préférer les acheter auprès de Big, dans le mini-jeu de pêche de chaque niveau. Ces derniers sont d’ailleurs indispensables, puisqu’ils abritent des pans entiers du lore. Mais pour accéder à l’île suivante, il faut au moins avoir terrassé le titan de la zone où l’on se trouve.

Le système de combat est-il bien intégré au game design de Sonic ?

À ce propos, les combats sont parfaitement bien intégrés à l’exploration. Au fil de ses aventures, Sonic rencontre des Kocos, de petites créatures de pierre que l’on peut échanger auprès d’un ermite. Ils permettent d’augmenter la vitesse et la capacité de stockage des anneaux. On trouve aussi d’autres objets que l’on peut utiliser pour renforcer l’attaque et le défense du hérisson, jusqu’aux niveaux 99.

En parallèle, on récolte des points d’expérience après chaque combat pour acheter des compétences dans un arbre consacré. Et les nouvelles techniques de Sonic sont souvent dévastatrices. L’une de ses attaques, appelée Sonic Boom, permet d’envoyer une rafale de coups de pieds. Avec une autre, il peut piétiner ses adversaires. Mais sa nouvelle signature n’est autre que la course-boucle. En maintenant une touche enfoncée, une traînée apparaît. Dès lors qu’on la « ferme », tous les objet et ennemis se trouvant à l’intérieur reçoivent des dégâts. Elle est aussi utile pour résoudre des énigmes et révéler des objets cachés.

Les boss, enfin, offrent aussi des combats variés. Pour ainsi dire, chaque ennemi propose une idée de game design unique. Squid, l’un d’entre eux, dessine un long ruban derrière lui sur lequel Sonic peut sprinter jusqu’à le rattraper. Strider est entouré de rails circulaires sur lesquels il faut grind pour l’affaiblir. Finalement, seuls les titans sont un peu moins en vue. Il suffit généralement de parer leurs attaques sous la forme de Super Sonic puis de les enchaîner de combos jusqu’à vider leurs barres de vie. Ah ça, on ressent la puissance des Chaos Emeralds ! Mais si la mise en scène est épique dans ces moments, on regrette aussi leur simplicité. Et malheureusement, le boss final nous a laissé sur notre faim en comparaison de Death Egg Robot ou de Perfect Chaos, pour ne citer qu’eux.

Finalement, a-t-on toujours l’impression de jouer à un jeu Sonic ?

La grande force de Sonic Team est d’avoir ajouté toutes ces nouveautés sans dénaturer la série. Oui, Sonic Frontiers est un Sonic. Il donne même du corps au movepool du hérisson, qui s’est enrichi au fil des années. Les décalages sur les gâchettes, les attaques téléguidées ou les passages en 2,5D prennent tout leur sens dans ce contexte d’exploration. Et la sensation de vitesse est bien présente. On aurait pu craindre que l’aventure avec un grand « A » ne hache le rythme effréné que l’on attend de la série. Heureusement, les zones sont construites de telle façon que l’on est rarement contrarié dans notre élan.

Le cyberspace enfin prend une forme plus traditionnelle. Dans ces niveaux d’action, Sonic Team s’est inspiré des meilleurs morceaux de level design de la série. Accompagnés d’une bande-son électronique capables de se faire déhancher jusqu’au Dr. Robotnik, ils ne durent généralement que quelques secondes. On a surtout l’occasion de se frotter aux objectifs annexes : trouver cinq pièces rouges, obtenir tant d’anneaux ou battre un chronomètre. Les premiers manquent un peu de peps. Mais très vite, le level design se densifie et on enchaîne les segments en boucle jusqu’à remplir tous les objectifs. On n’ira pas jusqu’à écrire que l’on atteint alors le flow state, mais l’adrénaline est bien présente.

Par ailleurs, l’enrobage est aussi celui de Sonic. Beaucoup d’observateurs ont pointé du doigt des environnements rappelant parfois l’Écosse des mauvais soirs. Mais Sonic Frontiers est tout de même haut en couleurs, avec des panoramas lumineux et des objets interactifs fuchsia. De toute façon, Sonic est à Starfall Island pour retrouver les Chaos Emeralds. Dans le texte, on ne pouvait pas faire plus Sonic que ce scénario qui, derrière son apparente simplicité, cache de nombreuses surprises.

Comment l’histoire s’inscrit-elle dans le lore de la série ?

En collaborant avec Ian Flynn, Sonic Team a remis le lore au cœur du jeu. Puisque Sonic Frontiers s’appuie sur des intrigues déjà existantes, on décèle une volonté de lier les épisodes entre eux et de remplir certains plot holes aussi. Par exemple, l’origine des Chaos Emeralds, pourtant si communs aujourd’hui, occupe une place importante du scénario. Par ailleurs, cet épisode n’introduit pas de nouveau personnage… à part Sage, une intelligence artificielle qui prend le rôle de principale antagoniste.

La narration est d’ailleurs riche en dialogues et en scènes cinématiques. Leur mise en scène n’est pas toujours à la hauteur car beaucoup de discussions se déroulent sur la carte du jeu. Mais certaines scènes font une forte impression, tant elles tranchent avec la mélancolie qui se dégage de Starfall Islands. L’ambiance est souvent éthérée, alors quand un titan attaque depuis ses cinquante mètres de haut, le ton change soudainement. Avec la scène d’introduction de Sonic Unleashed ou les fins des deux Sonic Adventure, on connaissait déjà le goût du studio pour les super-productions.

Enfin, on remarque aussi une réhabilitation des personnages secondaires, qu’il s’agisse d’Amy, Knuckles ou Tails. Ce denier était sujet à débat au sein de la communauté. Beaucoup de joueurs ont manifesté leur incompréhension devant son évolution. Ce petit renard à deux queues, sauveur de Station Square ni plus ni moins, était devenu un petit froussard dans Sonic Forces. Le sujet est ici abordé et montre de nouvelles ambitions pour l’avenir de Sonic. Amy prend également une autre dimension. Celle qui a souvent servi de faire-valoir semble avoir laissé loin derrière son obsession maladive pour le hérisson bleu. La dynamique Sonic-Knuckles ressemble beaucoup à leur relation dans Sonic, le film 2. On apprécie forcément.

La réalisation est-elle à la hauteur des ambitions folles de Sonic Team ?

Seule la réalisation fait défaut à Sonic Frontiers, comme l’ont fait remarquer de nombreux confrères. Mais on ne peut pas enlever à cet épisode d’être le plus beau Sonic. Au-delà de l’aspect esthétique, car la direction artistique peut diviser, on se réjouit de performances stables. Sur Xbox Series X, le frame rate n’a jamais chancelé. Et la version Switch prouve aussi que Sonic Team a intégré ce que l’on reprochait à Sonic Forces, tant dans le fond que dans la forme. L’optimisation pour un monde ouvert aussi vif fait plaisir.

Oui, il y a bel et bien du clipping tout au long du jeu. Dès qu’on se déplace, de nombreux éléments interactifs apparaissent par enchantement. Quand on court à 200 km/h, on ne s’en soucie guère. Mais quand on nettoie la carte de fond en comble, cela peut effectivement poser problème. Car pour comprendre comment accéder à un objet, il faut souvent suivre les plateformes et autres rampes jusqu’à son point de départ. Et quand elles sont trop éloignées, le joueur doit s’en approcher pour qu’elles apparaissent.

Mais décréter que la réalisation n’est pas à la hauteur à cause de ce seul désagrément serait une injustice. Car Sonic Frontiers possède l’une des bandes originales les plus audacieuses jamais composées. Les musiques de la série sont pourtant très réputées, mais Tomoya Ohtani et les siens réalisent une œuvre massive et hétéroclite. Les pianos mélancoliques, mais pourtant enflammés, cèdent leur place à des instrumentations plus rock pour les boss, ou plus électro pour le cyberespace. Tous les dialogues sont enfin doublés avec talent. On pense surtout à la version originale. Le ton nasillard de Sonic dans la VF fait toujours débat depuis Sonic Generations. Malik Bentalha n’est finalement peut-être pas aussi indigne que le prétendent certains…

Plus loin | Lire aussi les tests de JapanPop, For What It’s Worth et Taikenban

Notre avis | 8

Note : 8 sur 10.

Sonic Frontiers deviendra un classique au même titre que Sonic Adventure il y a bientôt vingt-cinq ans. Derrière ce jeu d’aventure en zones ouvertes se cachent des ambitions rares. On n’était plus habitué à un travail aussi colossal de Sonic Team. Mais les collectables, défis, mini-segments qui jonchent les cartes donnent le tournis. Tout s’enchaîne à merveille et l’on a de quoi faire à tous les coins.

Le studio n’a pas balayé d’un revers de main son patrimoine. Le gameplay-signature de la série n’a jamais semblé plus pertinent. Les nouveaux mouvements, dont la course-boucle, semblent une évidence. Les niveaux du cyberespace enfin, bien qu’au second plan, permettent d’étancher la soif des fans de Sonic à la recherche d’une expérience plus authentique. La transition est ainsi moins abrupte que si Sonic Frontiers n’avait été composé que de zones ouvertes.

Mais au-delà du gameplay, le titre se distingue aussi par le soin apporté au lore. L’histoire, les personnages et les liens qui unissent Sonic Frontiers aux autres épisodes redonnent de la substance à la série. On a failli oublier le savoir-faire du studio en termes de narration. En s’associant à Ian Flynn, Sonic Team montre de nouvelles prétentions pour cet épisode et ceux à venir.

Certes, du clipping intempestif gêne l’exploration. Les combats de boss laissent parfois un goût d’inachevé. Le titre déborde de toute façon d’idées nouvelles, avec ce que cela implique comme coups d’éclat et tâtonnements aussi. Mais Sonic Frontiers deviendra l’un des plus grands classiques de sa génération, on le répète. Dans vingt ans, on ne sera pas étonné quand des médias l’évoqueront avec les larmes de la nostalgie. Ceux-là même qui, aujourd’hui, espéraient peut-être un nouvel échec de Sonic Team.

Merci d’avoir lu notre test de Sonic Frontiers sur Xbox Series X.

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