Test de Bullet Girls Phantasia réalisé sur PC à partir d’une version fournie par l’éditeur.
- TPS
- Développé par Shade | Édité par D3 Publisher
- Sorti le 17 janvier 2020
- PC
- Ne comporte pas de sous-titres en français
- Toute l’actualité du jeu | de la série
Quel étonnant mélange que ce Bullet Girls Phantasia. Dans ce TPS aguicheur, des lycéennes combattent orcs, gluants et dragons à l’aide de fusils à pompe, de bazookas et de grenades. Ce sont surtout ses scènes de fan service pur qui lui permettent de se démarquer des autres jeux du genre et de se voir réservé à un public averti.
Test de Bullet Girls Phantasia
Le joueur peut incarner au choix l’une des huit membres du club d’armes à feu d’un lycée japonais. Bien malgré elles, ces jeunes femmes se retrouvent dans un monde peuplé de créatures fantastiques. En cherchant une issue vers leur monde d’origine, ces lycéennes sont confrontées à un puissant Dragon Noir qui menace la paix fragile de cet univers parallèle.
Un TPS classique
Bullet Girls Phantasia est un TPS classique dont les personnages possèdent des arsenaux variés. Le choix des équipements revient au joueur et chacun peut y trouver l’arme qu’il préfère : fusil à pompe, fusil d’assaut, arme de poing, lance-grenades… Certaines peuvent même opter pour des armes blanches.
Découpé en missions courtes, le jeu étant à l’origine conçu pour la PlayStation Vita, le titre nous oppose à des hordes d’ennemis à l’IA très limitée que l’on doit vaincre à l’aide d’une équipière. En plus de ses trois armes qu’il peut changer à la volée, le joueur possède une jauge spéciale permettant une puissante attaque pour nettoyer l’écran.
Cette dernière est d’autant plus efficace quand la combattante est en petite tenue. Les dégâts ennemis déchirent les vêtements du personnage qui peut se retrouver complètement nue, si ce n’est le nuage de poussière qui recouvre ses organes génitaux. À la guerre comme à la guerre, après tout. Le joueur peut à sa guise « déshabiller » son avatar à tout moment pour lancer une ultime offensive, par exemple.
De nombreux à-côtés
Entre chaque bataille, les lycéennes gagnent des points d’expérience et peuvent débloquer de très nombreuses compétences. Parmi les butins que l’on ramasse, on trouve également des petites culottes et des soutien-gorge à collectionner dont les guerrières peuvent évidemment profiter.
Le côté farming est d’ailleurs très développé. Les missions proposent chacune différents niveaux de difficulté ainsi qu’un classement, permettant d’obtenir de meilleurs scores à chaque tentative. Au cours de la progression de l’histoire, entièrement doublée en japonais et sous-titrée en anglais, on débloque des missions facultatives et plutôt difficiles pour certaines.
Un volet fan service omniprésent
Des séquences dites de « forage intensif » ponctuent les scènes de guerre et peuvent légitimement laisser perplexe. À la rencontre d’un nouveau personnage, les protagonistes attachent leur prisonnière de guerre et lui font passer un interrogatoire musclé. À l’aide d’objets spéciaux, il convient de toucher différentes zones du corps de l’adversaire, parmi vingt-neuf au total, jusqu’à obtenir une information ou son consentement.
Certains y verront une différence de culture typiquement japonaise. Mais il faut admettre que cet aspect de Bullet Girls Phantasia peut être considéré comme de trop. Ses phases de TPS procurent suffisamment de plaisir et la progression (expérience, équipement et compétences) est suffisamment gratifiante pour se passer de ces moments plus gênants qu’autre chose. Et où il y a de la gêne…