« Space Harrier », le jeu d’arcade légendaire de l’AM2, est une véritable attraction à sensations fortes

Depuis son lancement, le shoot 'em up de SEGA a connu d'innombrables portages.

  • Shoot ’em up
  • Développé par AM2 | Édité par SEGA
  • Arcade – 2 octobre 1985
  • Existe également sur : Master System | CPC | ZX Spectrum | PC-6001 | X68000 | FM77AV | Commodore 64 | PC-8801 | PC-Engine | Atari ST | Famicom | Amiga | PC | Game Gear | 32X | Saturn | Dreamcast | Game Boy Advance | PlayStation 2 | Wii | 3DS | Switch…
  • Ne comporte pas de sous-titres en français – PEGI 7
  • Toute l’actualité du jeu | de la série

Développé par le mythique AM2, studio dirigé par l’emblématique Yū Suzuki, Space Harrier est sorti en salles d’arcade le 2 octobre 1985. Il s’agit d’un shoot ’em up qui abandonne les scrollings traditionnels du genre, horizontal ou vertical, optant pour une pseudo-3D à la troisième personne. La caméra est placée dans le dos du Harrier, le personnage que contrôle le joueur. L’aura et l’importance de Space Harrier nous feraient presque oublier que SEGA avait déjà créé un jeu similaire en 1982, à savoir Buck Rogers: Planet of Zoom. Dans ce shoot ’em up ultra-difficile, le joueur est aux commandes d’un vaisseau spatial également vu de dos.

Lire aussi | « Space Harrier ». Liste complète de tous les jeux de la série de 1985 à aujourd’hui

À propos de Space Harrier

Comme d’autres jeux d’arcade de l’âge d’or de SEGA, Space Harrier utilise le moteur Super Scaler sur le même matériel que Hang-On avant lui et Enduro Racer après lui. Le défilement des sprites de l’arrière-plan au premier plan à une vitesse époustouflante donne une impression de 3D saisissante. Yū Suzuki expliquera en 2010 dans, un entretien accordé à 1up.com, qu’il concevait toujours ses jeux en 3D (position, échelle, zoom) avant de les convertir en 2D, ce qui explique peut-être pourquoi l’effet est si crédible.

À l’origine du développement, un certain monsieur Ida de chez SEGA propose à sa direction un shoot ’em up en pseudo-3D réaliste où le joueur contrôlerait un chasseur à réaction. Dans son projet, il mentionne également que le jeu contiendrait le mot « Harrier » dans son titre. Le document de cent pages est toutefois rejeté car il est jugé trop difficile de rendre crédible les mouvements de l’avion. Le synopsis fait pourtant penser au célèbre After Burner qui sortirait en 1987… Toujours est-il que Yū Suzuki a largement remanié l’idée en transformant le chasseur en humain capable de se propulser. Il a aussi modifié le cadre militaire par de la science-fiction, inspirée par L’histoire sans fin et Cobra.

Dans Space Harrier, les développeurs ont d’ailleurs rendu hommage à Ida en donnant son nom à l’un des ennemis du jeu : la tête de moaï. Selon Yū Suzuki, « il avait une tête vraiment grosse ».

De Fantasy Zone à la Terre des Dragons

Comme le clame la voix digitalisée du début du jeu (« Welcome to the Fantasy Zone! Get Ready! »), Space Harrier se déroule dans la contrée imaginaire de Fantasy Zone. Elle porte le nom d’un autre shoot ’em up de SEGA, sorti un an plus tard, en 1986. Le Harrier que contrôle le joueur, un blondinet portant une veste rouge et un blue jeans, peut voler à toute vitesse en tenant un énorme canon sous le bras. Il n’est d’ailleurs jamais expliqué pourquoi, le jeu ne s’encombrant d’aucune forme de narration.

La version Master System étoffera tout de même le synopsis en expliquant que le Harrier vole au secours de la Terre des Dragons (et non plus Fantasy Zone) et en proposant un épilogue après le boss de fin. Dès lors, le synopsis de cette version deviendra canonique pour les portages qui suivront. Il sera toujours utilisé dans les versions plus récentes de Space Harrier, dont l’excellent portage 3DS sorti en 2012. Par ailleurs, Space Harrier II sorti en 1988 sur Mega Drive précisera également la chronologie. Ce premier épisode de Space Harrier se déroule en 6221.

L’esthétique évoque Roger Dean

La part de mystère qui entoure Space Harrier se retrouve dans son visuel exceptionnellement singulier. Esthétiquement, le jeu ne ressemble à aucun autre avant lui et semble s’inspirer du travail de l’artiste Roger Dean. Les plaines que traverse le joueur sont extrêmement vastes avec un design monster original. Mais ce qui caractérise particulièrement le graphisme du jeu est ce sol en damier qui défile à toute allure. Les arrière-plans affichent parfois des constructions et des bâtiments évoquant la présence d’une civilisation qu’on ne rencontre jamais. L’un des effets les plus réussis de Space Harrier est la traversée de tunnels où un damier se situe au-dessus du joueur, cachant les cieux et l’arrière-plan. On a vraiment l’impression de se retrouver dans une zone étroite alors qu’en réalité, la hauteur de l’aire de jeu n’a aucunement changé.

Un gameplay extrêmement simple à prendre en main

Le gameplay de Space Harrier est à ce point simpliste. Il suffit de tirer sur tous les ennemis et d’éviter leurs attaques ainsi que les obstacles qui jonchent les niveaux. L’une des préoccupations de l’AM2 au cours du développement était que le joueur soit capable de viser aisément sur les créatures les plus éloignées. C’est très facile d’y arriver malgré l’absence d’un réticule puisqu’il suffit de tirer à proximité d’un ennemi pour que le tir fasse mouche. Le Harrier se contrôle comme un avion à réaction avec un manche pour augmenter ou baisser son altitude. Dès qu’on lâche le joystick, le Harrier reprend sa position initiale au centre de l’écran. Cela donne des sensations de vol très plaisantes mais qui perdront beaucoup d’attrait sur les versions domestiques où les contrôles ne seront plus analogiques mais à la croix directionnelle.

Les obstacles représentent le principal danger

En ce qui concerne l’esquive, elle est relativement facile puisque les adversaires tirent toujours dans la direction du joueur et que les déplacements répondent bien. Il suffit d’être en perpétuel mouvement et de ne pas revenir à sa position précédente pour éviter la très grande majorité du feu ennemi.

Ce qui rend Space Harrier si difficile néanmoins est l’ensemble des obstacles qui encombre les niveaux. En cas de choc avec un arbre, une colonne de marbre ou un rocher flottant, le Harrier est arrêté net dans sa course et perd une vie. Mais très rapidement, les obstacles se succèdent à une vitesse folle avec des espaces très resserrés entre eux. Il n’est pas rare que deux secondes après avoir recouvré ses esprits, le joueur se reprenne de plein fouet un autre obstacle. Voilà pourquoi le jeu est aussi éprouvant à terminer avec un seul crédit. Pour parvenir au bout de Space Harrier, il n’y a pas d’astuce : il faut améliorer ses réflexes, connaître le jeu par cœur ou dépenser de nombreux crédits.

Le jeu est entrecoupé de deux stages bonus dans lequel le Harrier monte sur le dos du dragon Uriah qui ressemble à s’y méprendre à Falcor de l’Histoire sans fin. Au cours de ces séquences, il s’agit de déplacer le dragon sur un axe horizontal alors qu’il progresse en suivant une courbe sinusoïdale. Il faut toucher et détruire un maximum d’obstacles pour optimiser son score et tenter d’obtenir une vie supplémentaire à cinq millions de points.

Un bestiaire hétérogène

Au total, le jeu est composé de dix-huits niveaux pour des parties d’une vingtaine de minutes. Les mondes sont peuplés de monstres variés, autant dans leurs patterns d’attaque que dans leurs designs. Par exemple, des vaisseaux ennemis suivent des trajectoires symétriques, un peu à la manière de ceux de Galaga. Un trio de drones se positionne en triangle et s’approche de plus en plus du joueur. Des ennemis sont organiques enfin, comme le mammouth cyclope que l’on aperçoit à l’écran-titre. En opposition à ce monstre du paléolithique, le joueur est confronté à des mecha semblables aux Doms de Mobile Suit Gundam. Cela contribue à créer un monde hétérogène.

Chaque niveau s’achève sur un boss, ce qui n’était pas encore une norme à l’époque. Bien qu’ils soient plus robustes que n’importe quel mob de Space Harrier, ils sont tout de même très faciles à vaincre, et pour cause. Le joueur n’est gêné par aucun obstacle durant leur affrontement. En général, un combat ne dure que quelques secondes. Le dernier niveau fait défiler plusieurs boss qu’il faut vaincre les uns après les autres avec leurs noms qui s’affichent tour à tour en bas de l’écran.

Une bande-son mythique

L’un des aspects les plus célèbres de Space Harrier est sa bande originale absolument fantastique. Elle est l’œuvre de Hiroshi Kawaguchi. Il est également compositeur de Hang-OnOut Run ou After Burner, tous réputés pour la qualité de leurs bandes-son. Le Main Theme est une véritable invitation au rêve, avec une mélodie enjouée et beaucoup plus longue que la majorité des musiques de l’époque. Elle n’est entrecoupée que par les pistes des niveaux bonus et des boss.

Le thème est si célèbre qu’il sert de générique à de nombreuses émissions de jeux vidéo. Cela a longtemps été le cas pour le podcast de la Caz Retro ou les émissions Mémoire vive de Game One, pour ne citer que quelques exemples célèbres. En plus des compositions merveilleuses, des voix digitalisées encouragent le joueur : « Get ready! », « You’re doing great! »… Ces interventions donnent du punch à un jeu déjà très dynamique.

Une véritable attraction à sensations fortes

À sa sortie, Space Harrier était décliné sous différentes bornes. La première était une borne « traditionnelle » avec un manche au milieu du panel pour contrôler le Harrier. L’autre borne est un authentique cockpit monté sur vérins qui bouge en même temps que le joueur. Cela fait de Space Harrier une véritable expérience physique que l’on appelle taikan au Japon (comme After BurnerHang-On…). Space Harrier dépasse le cadre du jeu vidéo et peut être considéré comme une véritable attraction à sensations fortes, procurant une émotique que les versions domestiques ne peuvent pas reproduire.

Space Harrier est au fil des années devenu une véritable icône de l’arcade, faisant des apparitions remarquées dans les jeux ShenmueShenmue II et Yakuza 0. D’autres titres de la maison y font référence, comme Sega Supertars Tennis ou Bayonetta (développé par PlatinumGames mais édité par SEGA) qui ont des mini-jeux inspirés de Space Harrier. SEGA n’a jamais abandonné son shoot ’em up légendaire, bien qu’il n’ait connu que très peu de suites. Il sort régulièrement sur les consoles de nouvelle génération, seul ou à l’occasion de compilations à la gloire de l’éditeur.

Différences entre les versions

Space Harrier a été si populaire à sa sortie qu’il n’y a rien d’étonnant à ce qu’il ait été converti sur presque tous les supports de l’époque. De très nombreux joueurs qui ont connu les années 80 et 90 l’ont découvert par le biais de l’un de ses portages dont certains sont à la limite du jouable. Étant donnée la rareté de certaines versions, il se peut que la liste ci-dessous ne soit pas totalement exhaustive. Space Harrier fait également partie de plusieurs compilations sur les consoles les plus récentes.

Master System | 1986

Le premier portage de Space Harrier a logiquement eu lieu sur la Master System de SEGA, par Yuji Naka en tant que programmeur. Pour tourner sur la console, des concessions ont été consentis sur tous les aspects. Le plus notable est évidemment la vitesse de défilement, largement réduite. Le jeu n’en est pas plus facile pour autant puisqu’il est plus difficile à lire. Il reste néanmoins très impressionnant pour un jeu Master System, avec d’énormes sprites.

Les développeurs ont ajouté un boss additionnel nommé Haya-Oh en hommage à Hayao Nakayama, le président de SEGA de l’époque. Une fois le jeu terminé, un épilogue inédit apparaît après le message « The End ».

Amstrad CPC | 1986

La version CPC de Space Harrier est de loin la plus étrange. Difficile à contrôler (surtout au clavier), elle se distingue particulièrement par l’absence de sprites pour les ennemis et les obstacles. Ceux-ci ont été remplacés par des contours de couleurs qui donnent l’impression de jouer à un jeu représenté en fil de fer.

ZX Spectrum | 1986

Il s’agit de l’un des portages les plus faibles du jeu, pourtant plus fidèle que la version CPC. Les couleurs, sans aucun détail, rendent l’action illisible. Le jeu ne comporte pas de musique et les bruitages générés ne rendent absolument pas hommage à l’ambiance de Space Harrier. Mais les limitations de la mémoire du ZX Spectrum ont obligé à de nombreuses concessions.

PC-6001 | 1987

Bien que le PC-6001 de NEC soit un ordinateur aux très faibles spécifications, son portage de Space Harrier signé Dempa s’en sort avec les honneurs. Le défilement et les déplacements sont plutôt réussis, aux détriments des sprites qui sont remplacés par des blocs sans aucun détail. La musique est toutefois fidèlement retranscrite.

X68000 | 1987

Parmi les ordinateurs japonais de l’époque, le X68000 de Sharp est celui qui a reçu le meilleur portage de Space Harrier. Cette version est d’une fidélité exemplaire, si ce n’est le sol en damier qui a disparu. Le jeu tourne à 30FPS et propose les ajouts de la version Master System, avec la présence de Haya-Oh en guise de boss final et l’épilogue. Une option permet de continuer sa partie après que l’on a perdu toutes ses vies, en reprenant au début du niveau où le joueur meurt.

FM77AV | 1987

Un autre portage réalisé par Dempa, sur le FM77AV de Fujitsu. Comme sur PC-6001, le portage est fidèle mais de bien meilleure qualité. Néanmoins, l’ambiance sonore si caractéristique de Space Harrier s’est diluée. Cette version comporte quelques ratés, comme les boss qui ne changent pas de couleur après plusieurs impacts, ne permettant pas de jauger leurs points de vie restants.

Commodore 64 | 1987

La version Commodore 64 se distingue par la trop grande vitesse de défilement qui rend l’action difficilement jouable. Graphiquement, ce portage est extrêmement pauvre mais la version européenne inclut le quadrillage au sol. La musique, au tempo débrisé, ressemble à une parodie du Main Theme de Space Harrier.

PC-8801 | 1988

Cette autre itération de Space Harrier signée Dempa ressemble à un prototype inachevé. Elle fait penser au portage PC-6001, avec ses rectangles en lieu et place des obstacles. Cette fois-ci, les ennemis ont droit à leurs sprites et les musiques sont fidèles au Space Harrier original.

PC-Engine | 1988

Parmi les consoles 8 bits, la PC-Engine de NEC est celle qui a reçu le portage le plus solide. Cette version de NEC Avenue fait tout de même beaucoup de concessions par rapport à la version arcade, tant visuels que sonores. Manette en main, la sensation de légèreté du Harrier s’avère gênante. Le damier au sol est encore une fois absent.

Atari ST | 1988

La version Atari ST est l’une des plus réussies sur les ordinateurs de l’époque. Aussi fidèle que jouable, elle parvient à conserver la « magie » propre au premier épisode. Il est possible d’y jouer à la souris, simulant d’avantage le joystick original que le clavier. Le célèbre Paul Cuisset a notamment travaillé à la programmation de ce portage.

Famicom | 1989

Quelques jeux SEGA se sont retrouvés sur la console concurrente. Ce portage de Takara sur Famicom offre un défilement légèrement plus fluide que la version Master System, mais les déplacements du Harrier sont incroyablement lents. Le temps nécessaire pour battre un boss se compte en minutes et non plus en secondes. Les sprites sont minuscules et vacillent énormément. Le boss final additionnel est bel et bien présent.

Amiga | 1989

Le portage Amiga est curieusement l’un des plus propres, aussi fidèle sur le plan technique que dans le feeling du jeu. Sa plus belle réussite est de reproduire l’effet 3D avec la perspective qui déforme le damier. Dans cette version, le sol change de couleur en même temps que les boss lorsqu’ils subissent des dégâts. Mais en raison de sa taille, le jeu a été séparé en deux avec Space Harrier puis Space Harrier: Return to the Fantasy Zone. Comme pour la version Atari ST, il est possible d’y jouer à la souris.

PC | 1989

Le portage PC (sous MS-DOS) est dans l’ensemble plutôt honnête mais son faible frame rate le rend difficile à pratiquer, d’autant plus que le contrôle du Harrier à la souris est légèrement trop sensible. La musique de cette version est absolument atroce.

Game Gear | 1991

Le portage sur la portable de SEGA s’appuie sur la version Master System. La résolution du jeu étant plus petite, la taille des sprites a été augmentée, ce qui fait que le joueur se sent un peu à l’étroit. Il n’y a plus que douze niveaux au total. Un système de mots de passe permet de reprendre sa partie.

32X | 1994

Space Harrier a fait l’impasse sur un portage Mega Drive qui aurait, quoi qu’il arrive, dégradé l’expérience originale. L’extension 32X offre néanmoins l’une des meilleures conversions, avec un portage quasiment parfait, hormis le nombre de FPS limité à trente plutôt qu’à soixante en arcade.

Saturn | 1996

La version Saturn qui fait partie de la collection SEGA AGES est le premier portage arcade perfect, onze ans après la sortie originale, de Space Harrier. En Europe, Space Harrier était compilé avec After Burner II et Out Run sur un seul et même disque dans la collection SEGA AGES Volume 1.

ShenmueShenmue II | Dreamcast, Xbox | 1999, 2001

Dans Shenmue puis Shenmue II, Ryo Hazuki peut jouer à Space Harrier dans les salles d’arcade You Arcade de Yokosuka et Pine Game Arcade de Wan Chai. Il est également possible de le gagner à la tombola de l’épicerie de Dobuita ou du New Yokosuka Harbor, pour y jouer sur la Saturn de la résidence Hazuki. Il s’agit d’une conversion parfaite, identique à la version arcade.

SEGA Arcade Gallery | Game Boy Advance | 2003

La compilation SEGA Arcade Gallery de Bits Studio propose After BurnerOut RunSuper Hang-On et Space Harrier sur une seule et même cartouche. Visuellement, le jeu est très ressemblant à la version d’origine mais de petits ratés dans la programmation empêchent l’expérience d’être parfaite, comme l’absence de fondus entre les niveaux ou le défilement parallaxe trop rapide qui donne le vertige. Cette conversion n’est pas désagréable à jouer pour autant.

SEGA AGES 2500 Series Vol. 20: Space Harrier II – Space Harrier Complete Collection | PlayStation 2 | 2005

En plus du remake connu sous le titre de SEGA AGES Series 2500 Vol. 4: Space Harrier, Space Harrier connaît une autre itération sur PlayStation 2. Il est inclus dans le SEGA AGES 2500 Series Vol. 20: Space Harrier II – Space Harrier Complete Collection. On y trouve le premier Space Harrier (arcade, Master System, Game Gear), Space Harrier 3-D de la Master System ainsi que Space Harrier II sur Mega Drive. Le grand absent est évidemment Planet Harriers.

Wii | 2009

La version Wii est un autre portage arcade perfect de Space Harrier publié sur le service Console virtuelle de la Wii de Nintendo. Il s’agit d’une émulation optimisée de la version d’origine qui offre les crédits illimités au joueur.

3D Space Harrier | 3DS | 2012

Il ne faut pas confondre 3D Space Harrier avec le Space Harrier 3-D de la Master System. Il s’agit bel et bien du premier Space Harrier dans une conversion parfaite, avec un affichage en écran large et à 60FPS. Cette version 3DS est une excellente conversion, jouable au joystick qui se contrôle comme le manche de la borne d’arcade, à la croix multidirectionnelle ou au stylet, étonnamment précis. Le jeu propose de nombreuses options pour simuler la borne d’arcade de l’époque. Le joueur peut choisir son niveau de départ dès lors qu’il y a accédé au moins une fois. Le boss final Haya-Oh est également présent à condition de traverser le dix-huitième niveau sans mourir, avec une nouvelle musique pour l’accompagner. Cerise sur le gâteau : le mode 3D stéréoscopique est une vraie réussite. C’est-à-dire que Space Harrier s’y prête à merveille.

Switch | 2018

Un autre portage de la version arcade est disponible sur Switch, dans la collection de jeux SEGA AGES. Ce portage bénéficie d’un habillage moderne et d’une grande variété d’options, dont la possibilité de consulter les classements des scores en ligne et les replays des parties. On peut aussi choisir son niveau de départ et accéder au boss supplémentaire. Un mode facile a également été intégré pour que le joueur soit invulnérable aux obstacles. Hélas, ce portage n’inclut ni le mode 3D de la version 3DS, ni la reproduction de la borne.

Lire ensuite | « Space Harrier 3-D », une suite à part entière qui exploite les Sega 3D Glasses de la Master System

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