Test réalisé à partir d’une version fournie par l’éditeur sur Switch
Développé par Omega Force et édité par Nintendo
Sorti le 20 novembre 2020 et disponible sur Switch
Interface | Français / Anglais / Allemand / Espagnol / Italien / Japonais / Coréen / Néerlandais / Chinois |
Audio | Français / Anglais / Japonais / Italien / Allemand / Espagnol |
Sous-titres | Français / Anglais / Allemand / Espagnol / Italien / Japonais / Coréen / Néerlandais / Chinois |
En attendant le nouveau Zelda, Omega Force propose Hyrule Warriors : L’Ère du Fléau, nouvelle adaptation de la série en Musō. Daté cent ans avant The Legend of Zelda: Breath of the Wild, s’agit-il d’un hors-série subsidiaire ou s’inscrit-il dans la chronologie du célèbre monde ouvert ? Dans tous les cas, Omega Force signe l’un des meilleurs Musō jamais réalisés.
Un siècle avant The Legend of Zelda: Breath of the Wild, alors qu’Hyrule est au bord du gouffre, la princesse Zelda envoie un minuscule gardien dans le passé où, grâce à Link et aux célèbres Prodiges, elle tente de comprendre sa présence ainsi que l’apparition soudaine d’une Tour Sheikah près du château.
Les Musō sous licence sont généralement des « All-Stars » qui regroupent plusieurs personnages d’une même série (Fire Emblem Warriors, Dragon Quest Heroes ou le premier Hyrule Warriors). Hyrule Warriors : L’Ère du Fléau a la particularité de proposer une intrigue cohérente avec un lore en vase clos.
Par rapport à The Legend of Zelda: Breath of the Wild, ce hors-série se montre respectueux avec une direction artistique similaire, une histoire connexe et mêmes des éléments de gameplay partagés, dont la cuisine qui octroie des bonus avant un combat. Le scénario peut toutefois déplaire et la narration paraît parfois décousue ; ceux qui souhaitent retrouver cet univers seront quoi qu’il en soit comblés.
Musō oblige, le joueur arpente des cartes à vider de milliers de soldats, immobiles pour la plupart. Dans certains avant-postes, des capitaines ou des boss offrent davantage de résistance, notamment grâce à leur armure qu’il faut briser via un système d’esquive et de contre-attaque très dynamique. Chaque personnage possède ses combos de coups faibles et forts, couplés aux pouvoirs de The Legend of Zelda: Breath of the Wild : Cinetis, Polaris, Cryonis et Bombes à distance.
Le joueur peut faire des ravages en les utilisant au bon moment : quand une opportunité se présente, une icône apparaît au-dessus de l’adversaire et il n’y a qu’à utiliser la bonne capacité. Il est toujours possible de changer de personnage à la volée parmi pas moins de dix-huit héros à débloquer, avec chacun son gameplay, ses combos et son évolution. Comme il est de coutume avec les jeux Nintendo récents (Luigi’s Mansion 3, Pikmin 3), il est possible de parcourir tout le jeu en tandem. En écran partagé, le framerate flanche et la résolution paraît riquiqui mais ça reste jouable.
À la place d’un monde ouvert, Hyrule est représenté par une carte avec de nombreux points d’intérêt. En plus des missions principales regroupées en chapitres, des centaines de missions annexes sont disponibles. Les combats secondaires proposent différents objectifs (limite de temps, escorte…) et les missions en Hyrule permettent d’obtenir des bonus contre des ressources glanées au combat. Grâce à celles-ci, on ouvre de nouvelles installations (forge, magasins, camps d’entraînement) et on obtient des améliorations pour chaque personnage : ici un cœur supplémentaire pour untel, là un nouveau combo pour un autre…
Extrêmement bien pensé, le système se montre hautement addictif. Hyrule Warriors : L’Ère du Fléau procure un plaisir immédiat grâce à ses combats nerveux et sur la durée également avec ses très nombreuses missions. Malgré des limitations techniques manifestes (framerate, temps de chargement, caméra démente), cet excellent Musō fait largement honneur au très grand classique qu’il précède.
ça y est, je suis hypé maintenant ! <('.'<)
En plus tu as adoré The Legend of Zelda: Breath of the Wild 👀