Test de Farming Simulator 23: Nintendo Switch Edition réalisé à partir d’une version fournie par le distributeur.
- Simulation | Agriculture
- Développé et édité par GIANTS Software | Distribué par PLAION
- 23 mai 2023
- Switch
- Entièrement localisé en français
- PEGI 3
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Avec Farming Simulator 23: Nintendo Switch Edition, GIANTS Software fait son retour sur Switch. La console de Nintendo n’avait pas accueilli de nouvel épisode depuis Farming Simulator 20, sorti le 3 décembre 2019. Cette simulation met toujours le joueur aux commandes d’une exploitation agricole. On commence avec quelques cent-mille dollars, du matériel, trois champs et quinze poules. Voilà de quoi construire un empire, plus simplement que jamais dans cette version allégée.
Test de Farming Simulator 23: Nintendo Switch Edition sur Switch
Les chaînes de production apparaissent aussi dans cette version mobile
Dans Farming Simulator 2023: Nintendo Switch Edition, le joueur ne dispose que de deux cartes au choix. La première est Amberstone et s’inspire d’un environnement nord-américain. Neubrunn, de son côté, a des airs de continent européen. Sur les champs mis à disposition, on peut cultiver des denrées introduites dans Farming Simulator 22 comme le sorgho. On peut aussi planter des oliviers et des vignobles. Les développeurs ont bien sûr ajouté le matériel correspondant à l’entretien de ces cultures.

Parmi les autres nouveautés, les chaînes de production font également leur apparition dans ce nouveau millésime. Elles apportent de la profondeur au gameplay de Farming Simulator 2023: Nintendo Switch Edition, en comparaison à Farming Simulator 20. Pour les mettre en place, le joueur doit déjà travailler le produit de base, comme du blé ou des œufs, et le transformer. Le blé devient farine, les œufs deviennent gâteaux. Cependant, il faut être propriétaire de l’établissement de transformation, c’est-à-dire du moulin à grains ou de la boulangerie. Contrairement à Farming Simulator 22, nettement plus complet, le joueur ne peut ni construire, ni améliorer ses propriétés. On ne peut qu’acheter des emplacements prédéfinis sur la carte.
Une version allégée mais plus accessible
Il est vrai que cette version mobile semble dépourvue des nombreuses fonctionnalités du jeu « complet », disponible sur consoles et PC. On remarque, entre autres, l’absence des serres, des contrats, des prêts auprès de la banque, des location de machines, du multi ou des mods. En revanche, le titre gagne en accessibilité et la prise en main s’avère plus facile que jamais. Lorsque l’on décharge la moissonneuse-batteuse dans la remorque, la buse se déplie automatiquement par exemple. Ainsi, on ne s’emmêle pas autant les pinceaux dans les différents menus des attelages. Il est également plus facile de charger des palettes sur une remorque, en appuyant sur R+A.

L’interface entière de Farming Simulator 2023: Nintendo Switch Edition est enfin plus lisible avec de gros boutons et des icônes facilement compréhensibles. Les deux cartes sont petites, compactes et parfaitement adaptées à une expérience de jeu moins dissipée, mais forcément plus limitée. Les achats d’engrais et de pesticides se font directement sur la propriété, un gain de confort suffisant pour être souligné. On regrette malgré tout que les saisons n’exercent qu’une influence esthétique, sans aucune conséquence sur le calendrier des cultures.
Notre avis | 7
Il est facile de faire l’étalage des « nouveautés », mais on s’interroge toujours sur ce qui est retranché. Dans le cas de Farming Simulator 2023: Nintendo Switch Edition, les fonctionnalités sont évidemment moins nombreuses que Farming Simulator 22, version la plus complète à ce jour. Mais cette adaptation mobile n’a pas à rougir grâce à l’introduction des chaînes de production qui sont faciles à mettre en place, et l’automatisation de certaines tâches qui rend l’expérience plus accessible. Farming Simulator 23: Nintendo Switch Edition s’avère donc moins profond et plus limité, mais possiblement mieux adapté au public de la console.
On aime
- Les chaînes de production
- L’accessibilité
- La lisibilité
On n’aime pas
- La saisonnalité sans conséquence
- L’impossibilité d’améliorer sa propriété
- L’absence de multi