Depuis le 25 octobre 2024, les abonnés du Nintendo Switch Online + Pack additionnel ont accès, par l’intermédiaire du catalogue Nintendo 64, à l’emblématique Banjo-Tooie. Suite directe de l’inimitable Banjo-Kazooie, également disponible au sein du service depuis le 20 janvier 2022, le collectathon de Rare jouit d’une excellente réputation, comme l’atteste son Metascore s’élevant à 90. Bientôt vingt-quatre ans après son lancement initial, conserve-t-il sa place au Panthéon de la plateforme ?
Test de Banjo-Tooie dans le Nintendo Switch Online
Peu après les événements de Banjo-Kazooie, Gruntilda fait son retour, prête à en découdre avec l’ours qu’elle déteste le plus au monde. Victime de sa résurgence, Bottles, la taupe alliée du premier épisode, périt des suites d’un tremblement de terre. Après tout, le logiciel est classifié PEGI 16. Banjo et Kazooie, ainsi que Mumbo que l’on incarne régulièrement, jurent alors de venger la mort de leur ami « à quatre yeux ».
Banjo-Tooie ne révolutionne pas le jeu de plateforme en 3D. Il reprend, dans les grandes lignes, les principes de game design de l’épisode qui le précède. Il s’agit toujours de récolter de nombreux objets dans des mondes semi-ouverts pour déverrouiller l’accès aux suivants. Mais les environnements sont plus vastes, la palette de mouvements plus variée, les secrets plus nombreux. Un village central fait par exemple son apparition, désert au début mais progressivement repeuplé, au fil des Jinjos que l’on trouve dans les niveaux. L’aventure est donc nettement plus longue que dans le premier épisode. Il fallait compter entre onze et quatorze heures pour terminer Banjo-Kazooie. Il faut en compter entre dix-sept et vingt-quatre pour cet opus.
Banjo-Tooie brille surtout par la diversité des situations qu’il propose. Les puzzles sont variés, les transformations multiples et les niveaux, quoique génériques, présentent des biomes différents les uns des autres. Mention spéciale aux segments labyrinthiques sous forme de FPS. Un mode multi, jusqu’à quatre, repose même sur cette mécanique. Il n’a aucune raison de rougir face à Golden Eye 007. Techniquement, ce classique accuse évidemment son âge, malgré la présence d’un mode 16/9. Mais en termes de contenus, peu nombreux sont les collectathons pouvant se vanter de proposer un tel buffet. Yooka-Laylee, pourtant réalisé par des anciens de la maison Rare, n’a que partiellement comblé le vide laissé par la disparition de la série.
Plus loin | Banjo-Tooie (Grospixels)
Notre avis
Certes, des restaurations HD existent sur les consoles de la famille Xbox, au sein de Rare Replay notamment, la collection majestueuse tout à la gloire du studio. Sur Nintendo Switch, on a droit à une version plus authentique, surtout pour les possesseurs de la manette Nintendo 64, que l’on peut également emporter et pratiquer en nomade. Un indispensable, dans tous les cas. À quand Donkey Kong 64 ?