Test réalisé à partir d’une version fournie par l’éditeur sur PC (Core i7-9700K, 16 Go de RAM, GeForce GTX 1080 8 Go)
Codéveloppé par Live Wire et adglobe et édité par Binary Haze Interactive
Disponible en accès anticipé le 21 janvier 2021 sur PC
Interface | Français / Anglais / Italien / Allemand / Espagnol / Portugais / Russe / Chinois / Japonais / Coréen |
Audio | |
Sous-titres | Français / Anglais / Italien / Allemand / Espagnol / Portugais / Russe / Chinois / Japonais / Coréen |
Visuellement attrayant et inspiré par des classiques tels que Dark Souls et Hollow Knight, Ender Lilies: Quietus of the Knights, développé par un jeune studio japonais, a de quoi intriguer. Uniquement disponible sur PC et en accès anticipé, le premier contact avec ce metroidvania permet de découvrir la forme que prendra le jeu final. Que peut-on attendre de ce nouvel action-RPG alors que le genre n’a jamais été aussi représenté ?
Dans Ender Lilies: Quietus of the Knights, on incarne Lily, une prêtresse blanche qui se réveille en compagnie d’un esprit dans une église de Lointerre, sans que l’une et l’autre ne sachent la raison de leur présence en ce lieu. Les deux protagonistes doivent explorer l’endroit infesté de corrompus, des êtres contaminés par une mystérieuse maladie et que seule Lily peut purifier. On y trouve aussi de nombreux documents et reliques en explorant, qui épaississent le lore ou améliorent les capacités, tels les badges d’Hollow Knight.
Néanmoins, contrairement au susnommé, on n’a jamais le sentiment d’être perdu car une carte nous accompagne en permanence. Elle n’est pas très précise mais elle indique suffisamment d’information pour se montrer utile. On note aussi la possibilité d’effectuer des voyages rapides entre les points de sauvegarde, ce qui facilite l’exploration lorsque l’on désire retourner en arrière pour profiter de nouvelles compétences.
Les compétences s’obtiennent en affrontant les différents boss du jeu. De nombreux mini-boss permettant également d’obtenir des compétences de combats secondaires. Lily ne combat pas « directement » : ce sont les esprits dont on l’équipe au préalable qui attaquent. Ceux-ci se divisent en deux catégories : les esprits principaux que l’on utilise à volonté et les esprits secondaires qui ont un certain nombre d’utilisations entre chaque point de sauvegarde. Par ailleurs, on ne peut s’équiper que de trois esprits en même temps, ce qui oblige à repenser son équipement quand un passage s’avère trop difficile. Lily possède enfin une esquive qui permet d’éviter les dégâts à tout moment.
Impossible d’évoquer les combats sans parler des animations qui les accompagnent. Lily est une jeune fille frêle et on se régale de la voir se cacher derrière ses mains, tandis qu’elle invoque un esprit tel un Stand de JoJo’s Bizarre Adventure. Que dire de cette esquive où elle saute en avant en faisant un plat sur le sol ? Les animations rendent les déplacements très appréciables. L’ambiance est soutenue par des décors lugubres au possible et les musiques classiques composées par le groupe japonais indépendant Mili (Goblin Slayer, Ghost in the Shell: SAC_2045).
La première approche d’Ender Lilies: Quietus of the Knights est extrêmement positive, au point que l’on regrette son faible contenu : à l’heure actuelle, il faut environ 3 h pour en faire le tour et la fin peut paraître abrupte. Cet accès anticipé ne possède pas non plus de scènes cinématiques, occasionnant des écrans noirs en lieu et place des vidéos censées se déclencher après un combat de boss ou pour un tutoriel. On considère toutefois qu’Ender Lilies: Quietus of the Knights est un titre à surveiller de près, surtout si son contenu s’étoffe pour la sortie complète, prévue pour ce printemps.