Test de Granblue Fantasy: Relink réalisé sur PC à partir d’une version commerciale.
- Action-RPG
- Développé par Osaka Cygames | Édité par Cygames
- PlayStation 5 | PlayStation 4 | PC – 1er février 2024
- Sous-titré en français – PEGI 12
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Depuis le 1er février 2024, Granblue Fantasy: Relink est disponible sur PlayStation 5, PlayStation 4 et PC, édité par Cygames à partir de 59,99 €. Bien connu des amateurs de gacha et de jeux de combat, l’univers céleste est aujourd’hui dépeint dans un action-RPG, développé pendant plus de sept ans.
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Test de Granblue Fantasy: Relink sur PC
Au choix, le joueur incarne Syta ou Gran, capitaines interchangeables du Grandcypher, dont l’équipage traverse les cieux en direction du firmament, sur l’île d’Estalucia. Mais en escale sur le continent de Zegagrande, Lyria est enlevée par une mystérieuse mission religieuse.
Un mode solo qui fait office de tutoriel
Ces péripéties sont relatées au long d’une campagne solo relativement courte. Moins de vingt heures, menées tambour battant, suffisent à découvrir les premiers crédits de fin. Le scénario, finalement peu élaboré, est heureusement l’occasion d’une mise en scène explosive. Le sens du spectacle de Granblue Fantasy: Relink n’a rien à envier à Tales of Arise ou Final Fantasy XVI. Au cours d’une séquence, l’équipage est poursuivi par une créature détruisant les échafaudages d’une mine sur son passage. Peu après, les principaux antagonistes se lancent à l’abordage du Grandcypher au-dessus d’un océan de nuages.
Les combats sont d’autant plus épiques que le gameplay se révèle extrêmement dynamique. Les combos, parade et esquive sont enrichis d’une palette de compétences à personnaliser, proches des mécaniques des épisodes les plus récents d’Ys. La lisibilité n’est pas toujours au mieux. Mais dans le désordre ambiant, des indicateurs visuels apparaissent quand un boss s’apprête à attaquer, ou pour projeter l’emplacement de ses projectiles. La tension est palpable en raison des jauges d’« overdrive » et de « break » qui modifient le comportement de l’adversaire.
La quête principale pêche toutefois par le manque d’ambition de son scénario, étonnamment bas du front. De plus, les joueurs n’ayant jamais pratiqué le Granblue Fantasy de 2014 ne se départent jamais de l’impression de prendre le train en marche. Des « épisodes du destin », sous forme de tunnels de texte, détaillent les relations qui unissent les personnages. Mais en réalité, ces péripéties sont avant tout un prétexte aux cent-cinq missions disponibles en ligne.
Le multi rappelle Monster Hunter
La plus grande partie de Granblue Fantasy: Relink se trouve effectivement au comptoir de quêtes où des dizaines de missions s’incrémentent, en fonction de leur difficulté. La structure se rapproche de Monster Hunter, lui aussi construit autour du multi. Les utilisateurs solitaires peuvent tout de même faire appel à leurs alliés, contrôlés par l’intelligence artificielle.
En ligne cependant, le système de combat prend tout son sens. Avec des amis ou grâce au matchmaking (le cross-play est à ce jour absent), quatre joueurs peuvent coopérer via des mécaniques prévues à cet effet. On pense aux attaques liées qui, en atteignant 100%, offrent une sorte de « Witch Time » à l’équipe. Tous possèdent enfin une jauge d’« Art céleste » qui, une fois pleine, permet une attaque-signature. Si les utilisateurs parvienent à synchroniser leurs efforts en les déclenchant dans la foulée, un ultime « Full Burst » occasionne d’immenses dégâts. Satisfaction garantie.
Les quêtes sont nombreuses et manquent peut-être de diversité, tant aux niveaux des monstres, des environnements que des objectifs. Néanmoins, Cygames a d’ores et déjà prévu des contenus supplémentaires dans les semaines à venir, à commencer par de nouveaux combattants. À ce sujet, Granblue Fantasy: Relink est déjà exemplaire avec une vingtaine de personnages (à déverrouiller progressivement) aux façons de jouer variées. Chacun possède un rôle, un élément et des combos qui lui sont propres. Avec les armes et sceaux à améliorer et les arbres de compétences de chaque personnage, la personnalisation se révèle finalement assez poussée.
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Notre avis | 7
Granblue Fantasy: Relink n’est pas un action-RPG traditionnel puisque sa structure le rapproche de Monster Hunter. Avant d’enchaîner les cent-cinquante quêtes disponibles en ligne, l’utilisateur est accueilli par une campagne solo. Faisant office d’immense tutoriel, son histoire se révèle simplette mais son rythme est explosif. Au-delà du scénario principal, le titre se poursuit sur un endgame addictif d’une profondeur insondable.
On aime
- Le sens du spectacle
- Le gameplay dynamique
- La variété de personnages
On n’aime pas
- L’impression de prendre le train en marche
- Le manque de variété dans les quêtes
- L’absence de cross-play
Merci d’avoir lu notre test de Granblue Fantasy: Relink sur PC.
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