Test de Before We Leave : à nous l’univers

Test réalisé à partir d’une version fournie par l’éditeur sur PC (Core i5-3470, 16 Go de RAM, GeForce GTX 1060 6 Go)

Développé et édité par Balancing Monkey Games
Sorti le 8 mai 2020 et disponible sur PC

InterfaceFrançais / Anglais / Italien / Espagnol / Allemand / Russe / Chinois
Audio
Sous-titresFrançais / Anglais / Italien / Espagnol / Allemand / Russe / Chinois

Before We Leave est un jeu de construction et de gestion de villes développé par Balancing Monkey Games. Les créateurs néo-zélandais promettent un jeu non-violent, calme et relaxant où le joueur peut construire à son rythme et sans pression. Comment Before We Leave instaure-t-il un gameplay reposant et accessible, sans sacrifier la profondeur d’un jeu de gestion pour autant ?

Dans Before We Leave, le joueur doit rebâtir une civilisation perdue après que son peuple de Bonzommes (le gentilé des îliens en question) a été confiné sous terre si longtemps qu’il en a oublié la raison. Les Bonzommes ne se souviennent d’aucune connaissance acquise auparavant, à part la construction de cabanes et de champs de pommes de terre. Il revient au joueur, souris à la main, de développer son île et son peuple. Pour ce faire, on doit récolter des ressources comme le bois, la pierre ou les outils afin de bâtir des fendeuses à bois, des entrepôts… On moissonne aussi des ressources rouges, vertes et bleues qui permettent de faire des « découvertes » selon un arbre de compétences auquel on accède via une bibliothèque construite au préalable.

Le point de gestion le plus important est l’agencement des routes. Comme dans Les colons de Catane, le joueur se trouve sur une île limitée en cases hexagonales et chaque nouveau bâtiment doit faire face à la route. Il est difficile de se retrouver bloqué, surtout parce qu’on a la capacité de détruire ce qu’on construit, mais il faut toujours réfléchir à la continuité de la route ainsi qu’à l’exploitation de tout l’espace que l’île peut offrir. Le joueur doit également gérer le bonheur des Bonzommes, qui dépend de la nourriture, de la qualité des vêtements et du niveau de la pollution.

Un des buts de Before We Leave est de découvrir l’épave d’un vaisseau spatial, la réparer et la faire décoller pour explorer d’autres planètes, notamment pour trouver des ressources indispensables dans la progression de l’arbre de compétences. C’est ainsi que le joueur explore la carte, générée aléatoirement, en se déplaçant sur des cases hexagonales. L’effet visuel est très plaisant car on a l’impression de manipuler un globe dont les tuiles s’affichent au fur et à mesure de l’exploration. Celle-ci se fait d’abord avec un bateau pour découvrir d’autres îles et à bord du vaisseau spatial pour explorer le système solaire ensuite.

Toutes ces découvertes ainsi que la production de ressources sont assez simples à mettre en place. Le joueur peut accélérer l’avancement des tâches voire mettre en pause le jeu pour mieux planifier l’agencement de l’île. Les différents malus dus à la famine ou à la pollution se ressentent peu au cours du jeu et les développeurs donnent même des conseils spécifiques pour améliorer tel ou tel effet négatif. De ce fait, Before We Leave est un jeu très accessible qui s’adresse tant aux amateurs de jeu de gestion qu’aux débutants.

La profondeur du jeu se traduit par l’interconnexion des différentes îles et planètes découvertes. La création des routes maritimes et spatiales pour échanger des ressources est intuitive et le côté gestion est intelligent et demande un minimum d’organisation. La profondeur vient également du côté non-violent qui permet au joueur de s’adonner entièrement à la construction et au développement des villes et à la gestion du bonheur de ses Bonzommes.

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