Test d’« Ys IX: Monstrum Nox » sur PlayStation 4. Malgré son contexte carcéral, cet épisode s’apparente à une grande évasion

Test d’Ys IX: Monstrum Nox réalisé sur PlayStation 4 à partir d’une version fournie par le distributeur.

  • Action-RPG
  • Développé par Nihon Falcom | Édité par NIS America | Distribué par PLAION
  • PlayStation 4 – 26 septembre 2019 (Japon) | 5 février 2021 (Europe)
    PC – 6 juillet 2021
    Switch – 6 juillet 2021 (États-Unis) | 9 juillet 2021 (Europe)
    PlayStation 5 – 9 mai 2023 (États-Unis) | 12 mai 2023 (Europe)
  • Sous-titré en français – PEGI 12
  • Toute l’actualité du jeu | de la série

Les joueurs d’Ys ont vu du pays. Esteria, Felghana, Celceta, Xandria… Adol Christin n’a pas usurpé son titre « d’aventurier ». Chaque nouvel épisode donne l’occasion de parcourir de nouvelles régions, inexplorées pour certaines. Ys VIII: Lacrimosa of Dana, le précédent épisode, est même une véritable ode au voyage. Ainsi, quand Nihon Falcom a annoncé un épisode en vase clos dans la ville-prison de Balduq, il y avait de quoi s’alarmer. Cette privation de liberté ne risquait-elle pas de profondément altérer l’expérience ? Il est vrai qu’Ys IX: Monstrum Nox n’est peut-être pas l’épisode des grands périples. Il se révèle toutefois singulièrement propice à l’évasion.

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Test d’Ys IX: Monstrum Nox sur PlayStation 4

En voyage dans la région de Gllia (analogue à la France du monde réel) avec son frère d’armes Dogi, Adol est arrêté aux abords de Balduq. La ville est notamment célèbre pour son immense prison. Adol le Rouge est soupçonné par l’Empire Romun, qui contrôle la région, d’être à l’origine des événements de l’île de Seiren (Ys VIII: Lacrimosa of Dana), de l’archipel de Canaan (Ys VI: The Ark of Napishtim) et du royaume d’Altago (Ys Seven). En réalité, ce n’est pas totalement inexact.

Adol parvient toutefois à s’échapper par les sous-sols de la prison où il rencontre l’énigmatique Aprilis. Cette dernière lui tire dessus, faisant d’Adol un Monstrum, le Roi Rouge. Il obtient alors de nouveaux pouvoirs en échange d’une malédiction : il ne peut plus quitter la ville, à cause de barrières invisibles qui l’en empêchent. Il perçoit également les Larvas, des créatures imperceptibles à l’œil nu qui pullulent à Balduq. Mais il n’est pas seul. Cinq autres Monstrums partagent son sort. Ensemble, ils tentent de découvrir l’origine de la malédiction et les secrets de la prison de Balduq.

Lire aussi | En attendant Ys IX: Monstrum Nox. Par quel épisode commencer pour découvrir Ys ?

Faut-il avoir joué aux autres jeux de la série pour l’apprécier ?

Ys IX: Monstrum Nox possède une histoire indépendante et il n’y a pas besoin d’avoir joué aux autres épisodes pour le pratiquer. Il regorge cependant de petites attentions adressées aux fans, de l’évocation des aventures passées au jingle de l’obtention d’un objet-clé. Mais rien n’oblige à connaître la série sur le bout des doigts pour pleinement l’apprécier, d’autant plus que Nihon Falcom prend le temps de détailler la relation entre l’Empire Romun et Gllia tout au long du jeu.

Les connoisseurs sont par contre en terrain parfaitement connu, puisqu’Ys IX: Monstrum Nox utilise la même formule qu’Ys Seven, Ys: Memories of Celceta et Ys VIII: Lacrimosa of Dana. Cette fois-ci, Nihon Falcom donne même l’impression d’avoir figé le format que l’on peut décliner à d’innombrables aventures. Comme Persona avec Persona 3, Persona 4 et Persona 5 dont le squelette est similaire, Ys possède aussi une ossature que l’on reconnaît.

S’agit-il d’un clone d’Ys VIII: Lacrimosa of Dana ?

En plus d’un environnement inconnu à explorer (la ville de Balduq), on retrouve un lieu de ralliement qui évolue (la taverne Dent-de-Lion), des invasions ennemies (la Nuit de Grimwald) et des âmes en détresse à secourir. On doit effectivement libérer des innocents injustement emprisonnés et on pénètre si souvent dans l’enceinte de la prison qu’on a parfois l’impression de s’infiltrer dans un moulin. Enfin, comme Ys VIII: Lacrimosa of Dana, Ys IX: Monstrum Nox propose deux récits en parallèle qui finissent par se recouper.

Malgré les similitudes évidentes avec son prédécesseur, ce nouvel épisode d’Ys s’inspire aussi d’un autre action-RPG de la maison Nihon Falcom : Tokyo Xanadu. Son découpage est très similaire, avec l’introduction d’un jeune personnage qui se découvre des pouvoirs spéciaux à chaque nouveau chapitre, ou presque. Il ne manque que le générique au début de chaque acte pour s’y croire. L’intrigue implique systématiquement le nouveau Monstrum qui trouve une bonne raison de rallier la cause d’Adol le Rouge.

Les combats n’ont d’ailleurs pas changé. On retrouve le même système, avec ses problèmes de lisibilité et son ultra-dynamisme. On peut changer de Monstrum à la volée parmi trois pour s’adapter aux faiblesses des ennemis. Esquives et gardes flash à effectuer dans le bon timing, techniques spéciales à personnaliser et jauge de furie… Le système peut intimider mais les possibilités s’étoffent progressivement. Au cours de certaines invasions, il y a cependant tant d’ennemis qu’on se croirait dans un Musō. Difficile de combattre rationnellement quand on est submergé de Larvas. On enchaîne n’importe quelle attaque pourvu que l’on possède suffisamment de points.

Quelle place occupe Balduq dans l’expérience de jeu ?

Ys IX: Monstrum Nox se distingue cependant par sa structure, sans bouleverser les codes des précédents volets. On a pour terrain de jeu la ville-prison de Balduq tout entière. Pas uniquement les rues ou les places mais les murs, les toits et les endroits les plus inaccessibles aussi. D’abord, des murs invisibles cloisonnent la progression, mais on accède à de nouveaux quartiers en même temps que l’histoire avance.

La structure est simple. Des miasmes, sortes de failles spatiales, apparaissent après avoir récolté un certain nombre de Nox, obtenus au cours de quêtes secondaires. Quand on pénètre dans le miasme et que l’on détruit toutes les Larvas qui s’y trouvent, un nouveau quartier devient accessible. Cette construction met en lumière les quêtes annexes, que le joueur peut décider de suivre dans l’ordre qu’il préfère. Certaines d’entre elles sont en réalité obligatoires, mais l’illusion de pouvoir choisir donne un sentiment de liberté.

Quand Balduq est décloisonnée, on peut se balader entre toutes ses zones et sans transition, au prix d’un nombre d’images par seconde plus faible qu’en intérieur. Les déplacements sont extrêmement rapides grâce au pouvoir des Monstrum. À chaque fois qu’un allié rejoint le groupe, on peut utiliser sa capacité spéciale. Par exemple, Alba Felis peut courir le long des parois verticales, tandis que Falco peut planer. On n’énumèrera pas chaque capacité pour laisser le plaisir de la découverte mais elles permettent chacune d’accéder à des endroits inaccessibles. L’exploration est tellement plaisante qu’on n’utilise les voyages rapides qu’en de rares occasions.

Retrouve-t-on le sentiment de liberté des Ys les plus récents ?

Balduq est plutôt grande mais elle paraît compacte tant il est facile de s’y déplacer. Les completionists ont de quoi faire puisque chaque quartier doit être cartographié, même si l’activité perd un peu son sens, par rapport à la forêt de Celceta et l’île de Serein. Quartier agricole, quartier commerçant, quartier noble : chacun possède ses collectables, sous la forme de graffitis (parfois en des lieux incongrus), de panoramas, de pétales bleus et de coffres à découvrir. La verticalité du level design oblige parfois à se creuser les méninges pour comprendre comment y accéder.

Les collectionneurs apprécieront mais Ys IX: Monstrum Nox est malgré tout amputé des activités annexes d’Ys VIII: Lacrimosa of Dana : la pêche et l’agriculture. Il n’en demeure pas moins un action-RPG d’une richesse vertigineuse, surtout que les donjons sont nombreux. Bien qu’un peu linéaires, ils sont plaisants à parcourir grâce à l’usage des pouvoirs qui est souvent pertinent. Certaines énigmes demandent un peu de réflexion, surtout si l’on vise les 100%. On aurait toutefois apprécié que les pouvoirs soient davantage mis à contribution contre les boss. Certains obligent à exploiter une capacité mais ils ne sont que trop rares pour s’en satisfaire.

En ville ou en donjon, on n’a quand même pas le sentiment de liberté que procurent les épisodes récents d’Ys. Les environnements sont plus ternes, et les espaces plus restreints, ce qui a des conséquences très positives sur le récit. Celui-ci est extrêmement bien rythmé et l’histoire réserve même quelques surprises. On s’étonne d’ailleurs de sa dimension politique, mettant en scène les tensions entre l’Empire Romun et Gllia.

La narration est-elle plus soignée que d’habitude ?

On regrette seulement que la majorité des révélations soient faites dans la dernière partie d’Ys IX: Monstrum Nox et non au fil de l’eau. On a l’impression que toutes les réponses arrivent en même temps dans l’entonnoir. Il faut également accepter des scènes d’une grande naïveté. Par exemple, pour échapper à l’Empire Romun, Adol se contente d’une écharpe et d’une… teinture.

On ne comprend pas non plus comment les Monstrums gardent leur identité secrète. Ils ne cessent de se transformer en ville et à la vue de tous ! Cette candeur dans la narration peut cependant être considérée comme l’une des signatures de Nihon Falcom, et notre héros aux cheveux rouges est tellement ardent qu’on accepte volontiers tous les contrats de lecture.

Captures d’écran © NIS America

Une version français en nette amélioration

Pour éditer Ys, Nihon Falcom a notamment choisi NIS America plutôt que XSEED pour sa capacité à localiser les jeux en français. Pourtant, la traduction d’Ys VIII: Lacrimosa of Dana est, hélas, tristement célèbre pour sa piètre qualité. La sortie d’Ys IX: Monstrum Nox donne l’occasion de rectifier le tir. Cet épisode qui se déroule à Gllia, région qui s’inspire de la France dans le monde réel, fait honneur à la langue française. Mais à Ys ?

La version français est-elle meilleure que dans le huitième épisode ?

Cette fois-ci, les traducteurs ont mis les petits plats dans les grands. Malgré un énorme volume de texte, la localisation d’Ys IX: Monstrum Nox est dans l’ensemble très satisfaisante. L’intégralité du jeu est sous-titrée en français et, malgré quelques fautes et une pincée de bugs qui ont échappé aux éditeurs, les dialogues sont bien écrits. Les écriteaux de la ville ont aussi été localisés et, en se promenant à Balduq, on est surpris de lire « panneau d’affichage de la ville » en français, au-dessus de ce dernier.

Par ailleurs, des doublages en anglais ont été enregistrés mais pas en français. Outre l’enthousiasme d’Adol Christin qui fait sourire quand il découvre un trésor (« A treasure chest! »), le doublage permet de se rendre compte que la version française n’est pas traduite depuis la version anglaise. Il y a parfois un grand écart entre les deux textes, mais le sens global est dans les deux cas le même.

Quelle est la couleur des cheveux d’Adol Christin ?

Une localisation est aussi faite de choix concernant les noms des personnages, des monstres et des lieux. Les noms des Monstrums japonais se composant de noms communs, il a fallu en choisir d’autres. Par exemple, Shironeko/白猫 (chat blanc) est renommée Alba Felis. Ningyō/人形 (poupée) a été traduit par Pupa. Aka no ō/赤の王 est quant à lui littéralement devenu le Roi Rouge. Les traducteurs de la version anglo-saxonne ont choisi des noms complètement différents.

Un autre choix qui fait davantage débat est la traduction du surnom 赤毛のアドル/Akage no Adol. En anglais, Adol Christin a toujours été surnommé « Adol the Red » puisqu’il a les cheveux rouges. Très rouges. Mais au Japon, que l’on parle de cheveux roux ou rouges, on emploie le terme 赤毛/akage. Et « Adol the Red » est devenu… Adol le Roux. On aurait volontiers accepté l’appellation si Adol était effectivement roux, ou s’il n’avait que quelques reflets. Mais sa chevelure est si ardente, le rouge est si profond qu’on ne peut résolument pas l’appeler autrement qu’Adol le Rouge.

Enfin, certaines chaînes de texte trop longues ont été abrégées pour qu’elles ne dépassent pas des boîtes. Dans d’autres cas, ce n’est pas pleinement justifié. Après la Nuit de Grimwald, on peut par exemple consulter son score dans un tableau intitulé « Résultat Niv. » alors qu’il n’y a aucune raison de réduire le titre. Cela n’a cependant rien d’éliminatoire et la localisation française ne mérite clairement pas un carton roux. Au contraire, on se réjouit que la saga historique de Nihon Falcom puisse conquérir de nouveaux publics, grâce à de grands efforts d’accessibilité.

Plus loin | Lire également les tests de For What It’s Worth et JapanPop

Notre avis | 8

Note : 8 sur 10.

Ys IX: Monstrum Nox rappelle qu’en l’absence de grandes étendues, d’immenses plages ou de montagnes infranchissables, la série peut offrir de magnifiques séquences d’exploration, dans un tout autre registre. Elles sont certainement moins rafraîchissantes qu’avec les cheveux au vent, mais les forteresses, prisons et autres donjons appellent également à l’aventure. Après tout, Ys Origin et la tour de Darm ne l’ont-ils pas déjà prouvé ? Ce neuvième opus d’Ys ne donne assurément pas le sentiment de liberté d’Ys VIII: Lacrimosa of Dana, véritable mètre-étalon de « l’aventure » auquel on ne peut s’empêcher de le comparer. Toujours est-il que, dans Ys IX: Monstrum Nox, l’exploration est toujours excessivement addictive. Ce nouvel épisode procure aussi, et à sa manière, un sentiment de grande évasion.

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